penpen a écrit:Timduru a écrit:Du justement au fait que dans notre societe l'on mange de la viande, donc il y a du cuir a utiliser sans ajouter de morts supplementaires.
Des animaux que l'on mange et qui produisent de la fourrure il n'y en n'a pas des masses a ma connaissance.
Le lapin ok..
Le loup, l'hermine, le renard etc... ? heu non je ne crois pas
oh putain tu viens de faire naitre un fantasme la dans ma tete. au restau.
"pour moi ca sera une cotelette de loup d'il vous plait . bien cuite
" et moi je prendrais ... le pavé de renard. saignant s'il vou plait."
ah, évite le renard saignant, c'est surement très bon, mais avec l'echinococose alvéolaire et la trichine, il y a un risque important de zoonose si la viande n'est pas cuite à coeur. J'ai goûté le ragout de renard, c'est pas mauvais, ça ressemble au chevreuil.
sur les animaux à fourrure qui se mange, j'ai lu un bouquin sur le blaireau aujourd'hui : apparemment il est chassé pour la fourrure et la viande dans plusieurs pays de l'europe de l'est.
sur la question de la fourrure d'élevage, j'ai lu les argument pour et contre, mais les arguments des 2 parties actuellement sont surtout des arguments sur des critère émotifs ou anthropomorphique.
je vais vous donner quelques arguments objectif en faveur de l'élevage pour la fourrure :
- les élevage d'animaux pour la fourrure réduisent la pression de chasse dans la nature, ce qui est bon pour la préservation des espèces et des populations sauvages.
- la viande des animaux à fourrure n'était pas gaché avant l'épidémie de vache folle : elle était recyclé pour nourrir d'autres animaux, sous forme de farines animales... il y a actuellement des discussion sur le plan européen, pour remettre les cadavres d'équarrissage dans la filière "farines animales".
- les élevages permettent de réaliser des sélection d'animaux conduisant à des fourrures n'existant pas l'état naturel (exemples : renards argentés, furet albinos,...) et d'obtenir des animaux dont la fourrure n'est pas abimé par le procèdé d'abattage (comme ç'est le cas pour les chasseurs)
- De mauvaise conditions d'élevages conduisent a du stress et donc à des fourrures de mauvaise qualité : les éleveurs on intérêts à avoir des animaux heureux et en bonne santé pour vendre les fourrures plus chères. attention à l'anthropomorphisme : les critères humains du confort ne sont pas ceux de l'animal à fourrure. Critiquer la taille des cages n'est pas toujours pertinent : j'ai plusieurs exemple sous le coude pour ceux qui veulent en discuter.
-Dans la nature, le taux de mortalité des jeunes est énorme et l'espérance de vie dans la nature est souvent plus bas que dans les élevages pour la fourrure.
- la mise à mort des animaux en élevage est rapide et relativement indolore si on la compare à la morts des animaux dans la nature (pathologie, agonie après accident avec une voiture, famine, prédateurs, etc.) ou chassé (poursuite et mise à morts par des chiens, piegage entrainant mort lente ou mutilation, etc)
-les textiles végétaux sont issu d'agricultures intensives très polluante (coton) et grosses consommatrice d'eau (pour la culture et pour le traitement des fibres)
-les textiles synthétiques sont issu de l'exploitation du pétrole et participent au réchauffement climatique. De plus, avec la raréfaction du pétrole, leur prix pourrait devenir supérieur à celui de la fourrure animale d'élevage
- la question du "droit d'abattre l'animal pour exploiter sa fourrure" est à mettre en parallèle avec le "droit à naitre" de ces animaux. sans exploitation des fourrures, il n'y a pas de naissance des dit animaux.