Si nous étions "furs", y aurait-il des hybrides ?

[Dahelmaeth]

D'un côté, c'est intéressant, ça permet d'apprendre des trucs d'une part, et d'autre part, de voir un peu où chacun place les limites du "possible" dans ce monde fictif.
Je pensais justement à Zig Zag quand j'ai lancé le sujet, car elle est pour moi un exemple de ce qui ne pourrait pas marcher... et surtout, elle a beaucoup de chance que le mélange se soit fait de manière aussi parfaite, mais c'est un autre sujet. (J'imagine juste ses frères et soeurs !)

[Tchouck]

une ribambelle d’hybrides entre mouflettes et tigres albinos?

[Lord Foxhole]

D'un côté, c'est intéressant, ça permet d'apprendre des trucs d'une part, et d'autre part, de voir un peu où chacun place les limites du "possible" dans ce monde fictif.
Je pensais justement à Zig Zag quand j'ai lancé le sujet, car elle est pour moi un exemple de ce qui ne pourrait pas marcher... et surtout, elle a beaucoup de chance que le mélange se soit fait de manière aussi parfaite, mais c'est un autre sujet. (J'imagine juste ses frères et soeurs !)

Si tu as déjà exploré mes galeries, tu dois sans doute savoir que je suis un vieux fan de Zig Zag... Qui est probablement devenu le personnage le plus emblématique du Furry. Surtout en raison de son look inimitable, fruit des recherches graphiques de Max Black Rabbit. Zig Zag est fondamentalement un phantasme de dessinateur...

Sa famille m'a particulièrement intéressé (celle de ZZ, pas celle de Max)... Malheureusement, son géniteur n'a jamais beaucoup exploré cette voie, et les dessins de ses parents sont rares.
A ma connaissance, voilà les seuls dessins " officiels " de Max.
http://www.furaffinity.net/view/1414389
http://www.furaffinity.net/view/1418059
http://www.furaffinity.net/view/3869085

A titre de comparaison, voilà le marquage que j'avais imaginé pour la mère, sensée être la fille d'un skunk et d'un tigre de sibérie... Pratiquement à la même époque où Max a dessiné la mère devant son miroir ! C'est ce qui s'appelle une coïncidence curieuse...
http://www.furaffinity.net/view/3757842

[Defurét]

Voilà, tout est dans le titre. Concevez-vous un monde (imaginaire) rempli d'anthros où l'hybridation serait possible ? Ou la société serait-elle divisée en fonction de l'espèce, permettant peut-être, dans l'idéal, les relations inter-espèces, mais pas la reproduction entre celles qui n'appartiendraient pas au même groupe ?

Faut dire que j'ai à peine jamais considéré des complications comme ça.

C'est le furry. Dès le début ça n'a pas de sens biologique.

[Uther]

Si on s'en tient aux croisement animaux réels, une bonne partie de ces hybrides ne seraient pas doués de la faculté à se reproduire, ce qui ferait d'eux d'une certaine façon des parias, puisque êtres seuls au monde question race... ça ne me paraît pas très enviable.

[poisson]

Mi poisson, mi con =^.^=

[Defurét]

Par contre si il y avait pas d'hybrides dans une société composée de je ne sais combien d'espèces différentes, le nombre de partenaires potentiels disponibles aux membres d'une espèce spécifique serait tellement bas que la diversité génétique serait dangereusement limitée.

[Uther]

Ce qui engendrerait de forts sentiments d'appartenance et de xénophobie...

[Tchouck]

ah bon?
vu comme ça je pensais plutôt à des consanguins

[Ometochtli]

Par contre si il y avait pas d'hybrides dans une société composée de je ne sais combien d'espèces différentes, le nombre de partenaires potentiels disponibles aux membres d'une espèce spécifique serait tellement bas que la diversité génétique serait dangereusement limitée.

En pratique, il faudrait que la population d'une espèce donné tombe vraiment bas pour poser ce genre de problème. Un cas extrême étant celui de l'éléphant de mer nordique (Mirounga angustirostris) dont il ne restait que 20 à 100 spécimens dans les années 1890 (il y en a plus de 175.000 aujourd'hui !). Apparemment, des biologistes ont cherché à calculer la population minimale nécessaire pour qu'une espèce animale ait 90% à 95% de chances de survivre dans son milieu naturel dans un délai de 100 à 1000 ans. Pour de nombreuses espèces, ce minimum serait aux alentours du millier d'individus dès lors qu'on prend en compte les effets de la reproduction endogamique.

Je pense que même en ayant un monde furry avec de très nombreuses espèces en forte compétition, le problème ne se poserait pas, ou du moins très rarement proportionnellement au nombre d'espèces existantes. Si pour une raison ou pour une autre, une part importante des espèces furry rencontrait des difficultés liées à l'appauvrissement de leur pool génétique, les espèces les moins désavantagées de ce point de vue prendraient rapidement le dessus et le nombre d'espèces existantes diminuerait rapidement. Par ailleurs, il est tout à fait possible qu'une espèce comptant très peu d'individus à l'origine connaisse un grand succès écologique par la suite : cf. les vaches, qui descendent toutes d'à peine 80 aurochs ayant vécu il y a 10.000 ans dans l'Iran actuel

J'ajoute que certaines espèces peuvent développer des stratégies pour pallier leur faible diversité génétique : on a découvert assez récemment que les guépards femelles pouvaient avoir, au sein d'une même portée, des petits issus d'accouplements avec plusieurs mâles. Chaque accouplement provoque une ovulation ("ovulation induite"), ça existe aussi chez le chat ou l'ours.

[briareos]

c'est un peu plus compliqué que ça.

toutes les espèces ne sont pas sensible de la même façon à la consanguinité.
de nombreux insectes qui doivent faire face à des "goulots d'étranglement" génétiques très souvent (mortalité massive en hiver) on des "effectifs efficace" (la consanguinité moyenne peut se calculer grâce à la mesure de l'effectif efficace) très réduits et donc une consanguinité très élevé... mais ce n'est pas grave car il s'y sont adapté génétiquement.

le probléme principal de la consanguinité, c'est quelle fait augmenter l'homozygotie... or de nombreuses maladies génétiques ne s'exprime que chez les homozygotes. chez les espèces obligés d'être consanguins, les maladies homozygotes sont forcément contre sélectionné (en clair : il meurent tous ou des mutation compensant les effets négatifs des maladies génétiques apparaissent) et comme il y a peu d'hétérozygote, les génes de la maladie ne peuvent se maintenir latent sous forme récessive... du coup, après action de la sélection naturelle à terme (et à chaque apparition d'une mutation) les maladies liées à la consanguinité disparaissent des espèces avec une forte consanguinité en permanence (si la consanguinité ne les a pas tué avant, ce qui est aussi possible).

[Uther]

Ca c'est de l'explication béton