Est-ce que tolérer un peu de tout, l'air de rien, sur fond de culture underground suffit à se bâtir une fierté et à se laisser pousser des médailles et des allures ? Je pense que ça ne suffit pas.
J'ai souvent l'impression que les nouveaux (se qui se comprend très bien en position de novice comme j'ai pu être et comme je suis encore et toujours sur d'autres fronts) sont fier d'avoir trouvé un truc, le furry, mais mettent un moment avant de retourner le sujet comme une crêpe pour le tirer à leur avantage et s'approprier le sujet et de là de se sentir dégager une fierté bien plus concrète et sincère.
Y a une longue phase de "whooaaa je kiff trooooo" dans un premier temps, et en France peut-être pas encore assez de gens qui "maîtrisent" leur sujet (sans créer de polémiques idiotes, en intéressant les gens, en agissant concrètement pour leurs idées. Ces gens là sont encore rares). Quand je vois des "je suis fier d'être furry" par des gens qui ne sont pas plus impliqués et actifs que le furry moyen et qui sont aussi anciens que le premier internaute qui clique sur "furry" et qui découvre des images, je me demande s'il est de bon ton de bâtir sa fierté sur ce premier ressenti. Ca fait maigre , très maigre comme base et quand d'autres gens viennent sonder cette fierté, vérifier le bien fondé, les raisons de celle-ci, vaut mieux pas crier au loup en jurant que le furry ça résout tous les problèmes de couple, de quéquette et que ça lave les carreaux sans frotter.
Celà dit, on peut être simplement heureux (même béa) de cotoyer ou de faire partie de cette espèce de grande famille de foufous que sont les furry. Pas forcément besoin d'afficher sa fierté pour la vivre décemment, surtout que les mauvaises surprises et les désillusions, comme sur les cases d'un Monopoly, nous attendent tous au tournant, même et surtout dans le furry. Fier oui, mais avec modération (hein Tim ?

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