C'est sans doute aussi qu'ils sont dans le même cas que nous: Pas moyen de se déplacer efficacement dans l'espace.
Mais c'est pas le sujet.
Possibilités réelles de créér des furries ?
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
Ceci dit, cela pourrait être relié au sujet en admettant que ces créatures extra-terrestres aient les traits physiques d'un Furry au sens large. Je ne parle bien sûr pas d'un peuple de renards homosexuels à la fourrure fluo, mais plutôt d'une espèce animale qui aurait, tout comme l'humain (qui était lui aussi un animal à la base), développé une conscience poussée de son environnement, une intelligence propre qui se serait lentement substituée à l'instinct. Par exemple, les raptors de Jurassic Park apparaissent en tant qu'êtres dotés d'une intelligence assez poussée pour qu'ils puissent développer une stratégie (ils utilisent le corps d'un explorateur fraîchement tué pour attirer les autres humains dans Jurassic Park III) visant à mieux piéger leurs proies. Quand on sait que l'évolution de l'être humain depuis le sahelanthropus tchadensis (hominidé considéré comme l'un de nos plus lointains ancêtres) a pris sept millions d'années, on est en droit de se demander ce qu'une espèce telle que les raptors, s'ils étaient vraiment aussi intelligents que ceux de Jurassic Park, aurait pu devenir après quatre-vingt millions d'années d'évolution si elle ne s'était pas éteinte... En admettant que, sur une autre planète, des créatures semblables aient existé et existent toujours, la perspective de la civilisation hypothétique qu'ils auraient pu développer à condition que leur intelligence ait évolué dans le sens de celle des humains, laisse rêveur. On se trouverait en présence d'un peuple de reptiles, pas nécéssairement anthropomorphes, mais capable de raisonner, de réfléchir et de communiquer de manière poussée.
Et, pour rejoindre ce qu'a dit Lord concernant le fait qu'une race extra-terrestre ait connaissance de notre existence mais refuse de prendre contact avec nous... Hé bien, je trouve ça assez plausible. Peut-être qu'ils n'ont, comme nous, pas encore les moyens technologiques permettant d'effectuer un long voyage à travers l'espace en peu de temps, mais peut-être aussi qu'ils n'ont tout simplement pas envie d'aller se faire disséquer par des primates dont l'intelligence pourtant puissante n'est pleinement utilisée que lorsqu'il s'agit de trouver un nouveau moyen de foutre sur la gueule de son voisin.
Et, pour rejoindre ce qu'a dit Lord concernant le fait qu'une race extra-terrestre ait connaissance de notre existence mais refuse de prendre contact avec nous... Hé bien, je trouve ça assez plausible. Peut-être qu'ils n'ont, comme nous, pas encore les moyens technologiques permettant d'effectuer un long voyage à travers l'espace en peu de temps, mais peut-être aussi qu'ils n'ont tout simplement pas envie d'aller se faire disséquer par des primates dont l'intelligence pourtant puissante n'est pleinement utilisée que lorsqu'il s'agit de trouver un nouveau moyen de foutre sur la gueule de son voisin.
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
Ça fait pourtant des siècles que ça se fait déjà, par sélection artificielle, c'est déjà une forme de manipulation génétique. Et ça n'a pas l'air de gêner beaucoup de mondes d'avoir des épis de blés x fois plus gros que ceux des plantes originales, des chiens, chats, chevaux, ..., de différentes tailles, couleurs ou formes. S'il y a création d'anthros un jour, ce sera probablement dans cet ordre d'idée (pourquoi créer un chat anthro? Ben, pourquoi avoir créer des chats à poils trop long et à faces aplaties qui n'arrive pas à respirer correctement?). Je ne dis pas que c'est une idée qui me plait, mais ce serait une suite logique.Searinnoxe a écrit:Pourquoi vouloir essayer de faire ce que la nature n'a pas besoin de nous pour faire? C'est à dire créer des êtres vivants ou les modifiés.
Pour le coup des martyrs, selon ton point de vue, je dirais qu'il y en a déjà pas mal du côté des chiens de races, où beaucoup vieillissent très mal (boxer par ex) ou encore les problèmes de consanguinité en grande partie à cause de la demande de gens qui veulent avoir une race à la mode le moins cher possible. Pas besoin d'attendre la création hypothétique de vrai furries pour ça alors que ça existe déjà à un niveau quasi industriel.
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
Pourquoi en faire plus? Pour la même raison qu'on cherche à faire de meilleurs ordinateurs, de meilleurs médicaments ou des choses aussi utiles que de meilleurs films en image de synthèses.
Après avec le vivant, ça dépend pour quoi, des céréales plus performantes, perso, je suis pas contre. De même pour les animaux, j'ai rien contre le fait de vouloir créer ou entretenir des races de chiens, ce qui me gène c'est de continuer à produire de nouvelles portées pour les races ayant des problèmes de santé prévisibles (même si je suppose que certains éleveurs doivent tenter de régler le problème), et de voir les gens qui les achètent et qui devront les faire piquer au bout de quelques années.
Puis le problème, quand c'en est un, n'est pas qu'occidental (voir les mutations chinoises et japonaises créées depuis des siècles sur les poissons rouges, ou les papillons pour la soie)
Pour revenir aux anthros, une raison (bonne ou mauvaise) d'en créer serait que les gens veulent des animaux "plus humains". À voir déjà tous ceux qui traitent leur animaux comme des humains même quand c'est néfaste pour eux; les pics d'adoption ou d'achat d'animaux de même races ou espèces que ceux apparaissant dans les dernières niaiseries de Pixar, Disney ou même Nintendo (il y a pas longtemps, j'ai eu une demande de conseil de la part d'un type qui voulait un axolotl parce que ça ressemblait à un pokemon ... Ou se rappeler aussi de l'explosion des ventes de poissons clown après la sortie de Nemo, c'est pourtant pas le genre d'animal à confier à un enfant, même si c'est l'un des poissons marins les plus faciles à élever)
Alors à la limite, un "animal humanisé" aurait peut-être moins à craindre avec certaines personnes qu'un animal normal.
Après avec le vivant, ça dépend pour quoi, des céréales plus performantes, perso, je suis pas contre. De même pour les animaux, j'ai rien contre le fait de vouloir créer ou entretenir des races de chiens, ce qui me gène c'est de continuer à produire de nouvelles portées pour les races ayant des problèmes de santé prévisibles (même si je suppose que certains éleveurs doivent tenter de régler le problème), et de voir les gens qui les achètent et qui devront les faire piquer au bout de quelques années.
Puis le problème, quand c'en est un, n'est pas qu'occidental (voir les mutations chinoises et japonaises créées depuis des siècles sur les poissons rouges, ou les papillons pour la soie)
Pour revenir aux anthros, une raison (bonne ou mauvaise) d'en créer serait que les gens veulent des animaux "plus humains". À voir déjà tous ceux qui traitent leur animaux comme des humains même quand c'est néfaste pour eux; les pics d'adoption ou d'achat d'animaux de même races ou espèces que ceux apparaissant dans les dernières niaiseries de Pixar, Disney ou même Nintendo (il y a pas longtemps, j'ai eu une demande de conseil de la part d'un type qui voulait un axolotl parce que ça ressemblait à un pokemon ... Ou se rappeler aussi de l'explosion des ventes de poissons clown après la sortie de Nemo, c'est pourtant pas le genre d'animal à confier à un enfant, même si c'est l'un des poissons marins les plus faciles à élever)
Alors à la limite, un "animal humanisé" aurait peut-être moins à craindre avec certaines personnes qu'un animal normal.
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
À mon avis, s'il y a bel et bien une plus-value apportée par un "animal humanisé" (ou un "furry" comme on veut) par rapport à un animal "standard", il faut se demander si cette plus-value suffit à justifier les énormes efforts financiers et technologiques nécessaires à leur mise au point. Bref, les furries sont-ils amortissables ? Peut-on justifier les coûts de R&D ?
C'est là que l'analogie avec la sélection artificielle invoquée par Tandalos me semble discutable. D'abord parce que la sélection artificielle (sans manipulation génétique directe), en dépit de progrès exponentiels, est un processus globalement long et souvent délicat. Prenons le cas du maïs : il a fallu quelque cinq mille ans (entre -5200 et -500) pour passer d'un plant portant à peine 8 rangées de 5 ou 6 grains, longues de 2,5 centimètres à un épi de 10 cm à 11 rangées de grains. Et il a encore fallu quinze siècles de sélection pour obtenir les épis de maïs actuels, qui peuvent atteindre 20 cm de long et 17 rangs de grains. (source : W. H. Sebrell Jr., J. J. Hagerty et alii, L'homme et son alimentation, Time-Life "Le monde des sciences, 1967, 1969). Il a donc fallu des millénaires pour aboutir à une telle croissance du rendement. Or, je n'ai pas l'impression que les manipulations génétiques directes (telles que l'industrie agro-alimentaire en pratique depuis 20-30 ans) permettent des améliorations de cette magnitude. Je ne suis pas généticien, mais ça présage mal de sa capacité à créer des furries, une tâche infiniment plus compliquée.
Autre cas de sélection artificielle : en page 1 du topic, Théodose citait l'exemple des expériences de domestication du renard argenté menées en URSS à partir de 1959 par le professeur Dmitri Belaïev. Il a tout de même fallu 40 ans de croisements (soit 30 à 35 générations et 45.000 individus) pour obtenir des animaux suffisamment dociles, sans compter que les 130 animaux de départ, des bêtes d'élevage venues d'Estonie, étaient déjà plus dociles que des renards sauvages ! (Cf. Lyudmila N. Trut, "Early Canid Domestication: The Farm-Fox Experiment, American Scientist, vol. 87, mars-avril 1999, pp. 160-169)
Si la simple modification du comportement demande un tel temps et de tels efforts, on peut se demander ce qu'il en sera pour la création d'un être vivant radicalement différent comme les furries que certains imaginent, et qui devra non seulement être physiquement bien conformé, devra pouvoir se reproduire, avoir les qualités désirées des espèces d'origine, mais aussi ne pas être trop sensibles à certaines affections (L. Foxhole parlait plus haut de l'immunodéficience féline. S'agirait en effet qu'un furry-chat à 3 milliards pièce ne l'attrape pas trop vite.
)
C'est pour ces raisons que je me demande si le génie génétique est vraiment la piste la plus directe pour créer des furries, si bien sûr il y a lieu d'en créer. Le problème de l'uncanny valley dont je parlais dans mon message précédent m'a suggéré une autre solution, peut-être tout aussi lointaine, mais intéressante. J'en parlerai plus tard.
C'est là que l'analogie avec la sélection artificielle invoquée par Tandalos me semble discutable. D'abord parce que la sélection artificielle (sans manipulation génétique directe), en dépit de progrès exponentiels, est un processus globalement long et souvent délicat. Prenons le cas du maïs : il a fallu quelque cinq mille ans (entre -5200 et -500) pour passer d'un plant portant à peine 8 rangées de 5 ou 6 grains, longues de 2,5 centimètres à un épi de 10 cm à 11 rangées de grains. Et il a encore fallu quinze siècles de sélection pour obtenir les épis de maïs actuels, qui peuvent atteindre 20 cm de long et 17 rangs de grains. (source : W. H. Sebrell Jr., J. J. Hagerty et alii, L'homme et son alimentation, Time-Life "Le monde des sciences, 1967, 1969). Il a donc fallu des millénaires pour aboutir à une telle croissance du rendement. Or, je n'ai pas l'impression que les manipulations génétiques directes (telles que l'industrie agro-alimentaire en pratique depuis 20-30 ans) permettent des améliorations de cette magnitude. Je ne suis pas généticien, mais ça présage mal de sa capacité à créer des furries, une tâche infiniment plus compliquée.
Autre cas de sélection artificielle : en page 1 du topic, Théodose citait l'exemple des expériences de domestication du renard argenté menées en URSS à partir de 1959 par le professeur Dmitri Belaïev. Il a tout de même fallu 40 ans de croisements (soit 30 à 35 générations et 45.000 individus) pour obtenir des animaux suffisamment dociles, sans compter que les 130 animaux de départ, des bêtes d'élevage venues d'Estonie, étaient déjà plus dociles que des renards sauvages ! (Cf. Lyudmila N. Trut, "Early Canid Domestication: The Farm-Fox Experiment, American Scientist, vol. 87, mars-avril 1999, pp. 160-169)
Si la simple modification du comportement demande un tel temps et de tels efforts, on peut se demander ce qu'il en sera pour la création d'un être vivant radicalement différent comme les furries que certains imaginent, et qui devra non seulement être physiquement bien conformé, devra pouvoir se reproduire, avoir les qualités désirées des espèces d'origine, mais aussi ne pas être trop sensibles à certaines affections (L. Foxhole parlait plus haut de l'immunodéficience féline. S'agirait en effet qu'un furry-chat à 3 milliards pièce ne l'attrape pas trop vite.

C'est pour ces raisons que je me demande si le génie génétique est vraiment la piste la plus directe pour créer des furries, si bien sûr il y a lieu d'en créer. Le problème de l'uncanny valley dont je parlais dans mon message précédent m'a suggéré une autre solution, peut-être tout aussi lointaine, mais intéressante. J'en parlerai plus tard.
Bon... j'ai pas mal réfléchi. Quand la vie vous fait trébucher, ça ne suffit pas de se relever. Il faut lui péter les rotules à cette grognasse ! Oeil pour oeil, dent pour dent !!
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
Encore une fois on parle de futur hypothétique, actuellement et dans l'avenir proche, c'est clair que c'est tout bonnement irréalisable.Ometochtli a écrit:À mon avis, s'il y a bel et bien une plus-value apportée par un "animal humanisé" (ou un "furry" comme on veut) par rapport à un animal "standard", il faut se demander si cette plus-value suffit à justifier les énormes efforts financiers et technologiques nécessaires à leur mise au point. Bref, les furries sont-ils amortissables ? Peut-on justifier les coûts de R&D ?
J'ai surtout parlé de ça pour dire à Searinnoxe que ça faisait déjà un bout de temps qu'on modifiait des êtres vivants. Et comme tu le dis, les progrès sont exponentiels, les sélections ayant commencées au 20ème siècles évolues beaucoup plus vite que celles commencées à la préhistoire, dans le domaine des végétaux d'ornements on peut même voir des transformations assez spectaculaire en quelques générations. Chez les animaux, ben, pour l'exemple des renards que tu as donné, 40 ans de sélections pour des mammifères, je trouve ça court moi. (puis il y a aussi eu sélection pour le résultat inverse, des renards plus agressifs). Et ce qui observable en ce moment dans les élevages de reptiles tend aussi à montrer des évolutions rapides de quelques dizaines d'années seulement.Ometochtli a écrit:C'est là que l'analogie avec la sélection artificielle invoquée par Tandalos me semble discutable. D'abord parce que la sélection artificielle (sans manipulation génétique directe), en dépit de progrès exponentiels, est un processus globalement long et souvent délicat. Prenons le cas du maïs : il a fallu quelque cinq mille ans (entre -5200 et -500) pour passer d'un plant portant à peine 8 rangées de 5 ou 6 grains, longues de 2,5 centimètres à un épi de 10 cm à 11 rangées de grains. Et il a encore fallu quinze siècles de sélection pour obtenir les épis de maïs actuels, qui peuvent atteindre 20 cm de long et 17 rangs de grains. (source : W. H. Sebrell Jr., J. J. Hagerty et alii, L'homme et son alimentation, Time-Life "Le monde des sciences, 1967, 1969). Il a donc fallu des millénaires pour aboutir à une telle croissance du rendement. Or, je n'ai pas l'impression que les manipulations génétiques directes (telles que l'industrie agro-alimentaire en pratique depuis 20-30 ans) permettent des améliorations de cette magnitude. Je ne suis pas généticien, mais ça présage mal de sa capacité à créer des furries, une tâche infiniment plus compliquée.
Et ça dépend aussi de quoi on part et ce qu'on veux obtenir, par exemple ceci est déjà assez proche de l'image de base du furry aussi bien niveau apparence que comportement :

Ce n'est pas que je la trouve pas intéressante, mais je trouve qu'elle fait un peu "Deus ex machina extraterrestre". Et apparemment, les interventions extraterrestres, c'est pas quelque chose qui se produit souvent.Ometochtli a écrit:C'est pour ces raisons que je me demande si le génie génétique est vraiment la piste la plus directe pour créer des furries, si bien sûr il y a lieu d'en créer. Le problème de l'uncanny valley dont je parlais dans mon message précédent m'a suggéré une autre solution, peut-être tout aussi lointaine, mais intéressante. J'en parlerai plus tard.
J'ai dit que c'est ce qui c'est fait depuis des siècles et que c'est ce qui continue de se faire. Même si la souffrance animale est de plus en plus prise en compte.Searinnoxe a écrit:En fait t'es à peu près en train de me dire que la souffrance d'un être vivant pour sa conception est envisageable pour satisfaire les désirs des humains?
"Rien à craindre du tout", ça n'arrivera jamais. En disant ça, je disais que peut-être un animal plus adapté à ce qu'attendent les gens en général d'un animal de compagnie aurait moins de risque de passer un sale quart d'heure avec des gens qui veulent un poisson clown parce qu'ils ont vu Némo ou un axolotl parce qu'ils sont fan de pokemon. Mais c'est vrai que le mieux serait que les gens voulant un animal se renseignent sérieusement avant.Et moins à craindre ça ne veut pas dire rien à craindre du tout.
Le principe des animaux de compagnie ou d'élevage fait que, justement, ils ne sont pas indépendant. Ce qui n'est pas une excuse pour les maltraiter, certes, mais le constat de départ est le même et je ne crois pas qu'ils soient tous malheureux de leur condition non plus.On en fera des bêtes de foire ou des esclaves donc? Puisque les gens veulent des animaux plus humains c'est pas pour leur laissé faire leur vie indépendamment d'eux. (Je vois bien des pubs "acheter votre propre animal anthromorphe".)
Et quand bien même, loin dans le futur, on créerait des furries du même niveau intellectuel que nous, ben, le simple fait de le faire, ce serait déjà une grosse entrave à leur indépendance, vu que leur existence serait basée sur le pourquoi nous les aurions créés, même si c'est pour qu'ils colonisent une autre planète où on ne mettrait jamais les pieds.
Si tu peux changer le comportement des gens, ben fais le ! Mais c'est loin d'être facile ou rapide, comme tu dois déjà le savoir.Avant d'envisager la création de furry faudrait peut-être changer le comportement général des gens?
Puis pour l'instant, aucuns projet sérieux de créations de furry existe, et si ça se fait un jour, c'est pas sûr qu'on nous demandera notre avis, ou celui de nos descendants.
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
voila un sujet intéressant !
Faut pas chercher bien loin pour trouver des animaux aussi voir plus intelligent que nous, y'a certaines espèces marines qui y arrivent très bien
Du moment ou il y aura des humains, on ne voudra pas crée d'autres espèces aussi voir plus intelligente que nous, déjà rien que par notre envie de dominer, de contrôler et de tuer tout ce qui pourrais nous nuire. La solution est donc de prendre l'intelligence d'un animale de compagnie quelconque...
Mais réfléchissez, au delà des techniques ou autre, pourquoi crée des furry ? Si vous serez née dans un monde ou les furry existaient, vous ne vous rendrez même pas compte de votre chance, ca paraitra "normal". Pourquoi ce désir de toujours contraindre, modifier notre monde pour qu'il corresponde a nos fantasmes ? Et justement, le fait que les "animaux humanisés" n'existent pas n'est il pas justement ce pourquoi on les aime ? Nos parent étaient ils plus malheureux que nous, malgré qu'on ai bien plus de moyens a notre disposition ? Ce qui fait la magie, la fantaisie, c'est que justement, elle n'existe pas sauf dans nos rêves.
Bien sur on va me dire que ca sera toujours mieux que de pas en avoir, oui pour ceux qui les verrons venir, mais pour les générations suivantes qui auront chez eux un renard, un loup, que sais-je, anthro depuis leur plus jeune age ne se rendrons même pas compte de leur sois distante chance. Et je ne parle pas de la banalisation de l'espèce, de l'esclavage, des maltraitance et de tout ce que l'être humain a toujours su faire avec un peut d'argent.
Laisser le furry ou il se doit d'être: dans vos tête. C'est le monde les plus idéale pour eux, et si vous y réfléchissez, c'est la ou ils se sentent le mieux ^^
Je ne cache pas aussi que ca me plairais vraiment de pouvoir avoir ou être un véritable furry, je propose juste une certaine vision des choses concernant la création des furry et notre envie a toujours voir les choses comme on veut les voir.
Et quand bien même, loin dans le futur, on créerait des furries du même niveau intellectuel que nous,
Faut pas chercher bien loin pour trouver des animaux aussi voir plus intelligent que nous, y'a certaines espèces marines qui y arrivent très bien

Du moment ou il y aura des humains, on ne voudra pas crée d'autres espèces aussi voir plus intelligente que nous, déjà rien que par notre envie de dominer, de contrôler et de tuer tout ce qui pourrais nous nuire. La solution est donc de prendre l'intelligence d'un animale de compagnie quelconque...
Mais réfléchissez, au delà des techniques ou autre, pourquoi crée des furry ? Si vous serez née dans un monde ou les furry existaient, vous ne vous rendrez même pas compte de votre chance, ca paraitra "normal". Pourquoi ce désir de toujours contraindre, modifier notre monde pour qu'il corresponde a nos fantasmes ? Et justement, le fait que les "animaux humanisés" n'existent pas n'est il pas justement ce pourquoi on les aime ? Nos parent étaient ils plus malheureux que nous, malgré qu'on ai bien plus de moyens a notre disposition ? Ce qui fait la magie, la fantaisie, c'est que justement, elle n'existe pas sauf dans nos rêves.
Bien sur on va me dire que ca sera toujours mieux que de pas en avoir, oui pour ceux qui les verrons venir, mais pour les générations suivantes qui auront chez eux un renard, un loup, que sais-je, anthro depuis leur plus jeune age ne se rendrons même pas compte de leur sois distante chance. Et je ne parle pas de la banalisation de l'espèce, de l'esclavage, des maltraitance et de tout ce que l'être humain a toujours su faire avec un peut d'argent.
Laisser le furry ou il se doit d'être: dans vos tête. C'est le monde les plus idéale pour eux, et si vous y réfléchissez, c'est la ou ils se sentent le mieux ^^
Je ne cache pas aussi que ca me plairais vraiment de pouvoir avoir ou être un véritable furry, je propose juste une certaine vision des choses concernant la création des furry et notre envie a toujours voir les choses comme on veut les voir.
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
Tandalos a écrit:Ce n'est pas que je la trouve pas intéressante, mais je trouve qu'elle fait un peu "Deus ex machina extraterrestre". Et apparemment, les interventions extraterrestres, c'est pas quelque chose qui se produit souvent.Ometochtli a écrit:C'est pour ces raisons que je me demande si le génie génétique est vraiment la piste la plus directe pour créer des furries, si bien sûr il y a lieu d'en créer. Le problème de l'uncanny valley dont je parlais dans mon message précédent m'a suggéré une autre solution, peut-être tout aussi lointaine, mais intéressante. J'en parlerai plus tard.
Je crois qu'il y a une petite méprise

À part ça, quelque chose m'a fait réagir :
Tandalos a écrit:Pour revenir aux anthros, une raison (bonne ou mauvaise) d'en créer serait que les gens veulent des animaux "plus humains". À voir déjà tous ceux qui traitent leur animaux comme des humains même quand c'est néfaste pour eux [...] Alors à la limite, un "animal humanisé" aurait peut-être moins à craindre avec certaines personnes qu'un animal normal.
Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres, mais d'après mon expérience, la grande majorité ne veut pas d'animaux "plus humains", bien au contraire. Beaucoup s'attachent immodérément à leur chien ou à leur chat (au point, en effet, parfois, de les gâter comme on gâte des enfants) parce qu'ils pensent que lui, au moins, il ne les décevra pas, qu'il ne les quittera jamais.
Il y a énormément de gens de par le monde qui sont affreusement misanthropes tout en adorant les animaux. Qui débordent d'empathie pour toutes les bêtes à poil et à plume, sauf pour celles qui marchent sur deux pattes et qui s'appellent Marcel ou Ahmed. Exemple illustre : Brigitte Bardot !

Il me semble donc que la distance affective et cognitive, la relation asymétrique qui existe actuellement entre les hommes et leurs animaux de compagnie convient parfaitement aux premiers (et aux seconds, j'espère !). Pour l'heure, les gens aiment leurs bêtes pour ce qu'elles sont. Ce n'est pas parce que Ginette, retraitée dans le XVIème arrondissement, habille son yorkshire Kiki chez les meilleurs tailleurs pour chiens, l'emmène toutes les semaines chez le toiletteur et lui tient de longs discours bêtifiants sur le thème "Hein il est mignon mon Kiki, fais un bisou à ta mamée" qu'elle ressent l'envie d'avoir une vraie conversation avec ledit Kiki !
Il y a une différence énorme entre "traiter des animaux comme des humains", comme tu dis, Tandalos, et les considérer pour de bon comme des humains. Or, dans le cas d' "animaux de compagnie humanisés", il faudra bien en venir à la seconde option et, comme d'autres l'ont dit plus haut, ça risque de poser d'énormes problèmes d'ordre éthique.
C'est donc, je crois, un mauvais argument de vente pour la création de furries, quelque soit la voie envisagée. Les pistes "utilitaires" me paraissent un peu plus convaincantes, du coup.
Tandalos a écrit:Chez les animaux, ben, pour l'exemple des renards que tu as donné, 40 ans de sélections pour des mammifères, je trouve ça court moi.
Oui, c'est relativement court. Mais dans ce cas, il s'agissait uniquement de sélectionner des animaux selon leur comportement envers l'homme. (Les quelques changements morphologiques apparus au fil de la sélection : oreilles tombantes, robe pie... ne sont qu'une incidence de la sélection). Il n'y avait qu'un seul critère en jeu. Dans le cas de la création d'un furry, la sélection sera certainement bien plus complexe, bien plus aléatoire, et bien plus longue.
Bon... j'ai pas mal réfléchi. Quand la vie vous fait trébucher, ça ne suffit pas de se relever. Il faut lui péter les rotules à cette grognasse ! Oeil pour oeil, dent pour dent !!
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
Suite à la lecture du livre "L'interprète des animaux" de Temple Grandin, je viens de prendre connaissance de faits qui laissent penser qu'un humain transformé en furry pourrait disposer de capacités sensorielles non-humaines sans recours à une thérapie génique.
Il s'agirait simplement de débloquer des potentialités neuro-sensorielles latentes de notre encéphale, actuellement inhibées par le système de filtrage d'information constitué du noyau spécifique de thalamus et des noyaux intra-laminaires.
Temple Grandin est une spécialiste renommée en zootechnie (science impliquée dans l'élevage des animaux) et une professeur en sciences animales de l'université de Fort Collins. Mais c'est aussi d'une autiste de haut niveau qui tente de donner de l’intérieur quelques éléments de compréhension sur les particularités neurologiques fondamentales induites par cette maladie.
Pour résumer très grossièrement, l'autisme est souvent caractérisé par :
- un visualisation purement visuelle de l'environnement sous formes d'images précises, et non verbalement comme pour la plupart des gens.
- une attention portée à l'ensemble des détails infimes présents dans leur champ de vision , quelque que soit le sens impliqué.
- l'impossibilité de percevoir une vision d'ensemble du monde alentour, qu'elle soit symbolique ou abstraite.
Cela est dû chez eux à la faiblesse du mécanisme de catégorisation perceptive (processus par lequel le cerveau "découpe" le monde en un ensemble d'objets pour produire des catégories adaptatives) qui fait partie intégrante de la conscience d'ordre supérieure propre aux primates. Cette faculté est issue de notre néo-cortex associatif mais s'accompagne en contrepartie d'une cécité d'inattention : comme le montre une célèbre expérience de psychologie de la perception, les personnes normales ne voient que ce qu'elles s'attendent à voir, car elles ne perçoivent pas consciemment les données brutes mais l'image d'ensemble crée par le cerveau à partir de ces données.
Grandin soutient que les animaux possèdent une perception consciente du monde proche de celles des autistes et que des humains autrement normaux peuvent voir surgir des capacités latentes semblables à celles des animaux si leur catégorisation perceptive faiblit.
Or un intéressant témoignage rapporté par le neurologue Oliver Sacks semble corrélé avec cette idée d'un filtrage sensoriel passif : Un étudiant en médecine, âgé de 22 ans, après une nuit sous l'influence d'amphétamines, de cocaïne et de PCP, se réveille le matin pour découvrir que son odorat s'est amplifié de façon dramatique. (Plusieurs années après avoir rédigé cet ouvrage, Sacks a avoué qu'il s'agissait de lui-même)
Si cette théorie se révèle juste, il serait possible d'induire des capacités sensorielles proches de celles de l'animal chez un humain ayant subi le reste du processus de "furrisation", soit de manière temporaire par l'usage de substances psycho-actives soit de manière contrôlée et réversible via une stimulation électrique ou magnétique trans-crânienne.
Mais de tels états de conscience modifiés ne risquent-ils pas de devenir trop décalés par rapport à ceux des humains non modifiés, rendant la communication avec ces derniers aussi difficile qu'avec les autistes profondément atteints ? Un furry complet serait-il encore considéré comme ayant une "âme" ou un "esprit" humain, quel que soit les définitions attachées à ces termes ?
Il s'agirait simplement de débloquer des potentialités neuro-sensorielles latentes de notre encéphale, actuellement inhibées par le système de filtrage d'information constitué du noyau spécifique de thalamus et des noyaux intra-laminaires.
Temple Grandin est une spécialiste renommée en zootechnie (science impliquée dans l'élevage des animaux) et une professeur en sciences animales de l'université de Fort Collins. Mais c'est aussi d'une autiste de haut niveau qui tente de donner de l’intérieur quelques éléments de compréhension sur les particularités neurologiques fondamentales induites par cette maladie.
Pour résumer très grossièrement, l'autisme est souvent caractérisé par :
- un visualisation purement visuelle de l'environnement sous formes d'images précises, et non verbalement comme pour la plupart des gens.
- une attention portée à l'ensemble des détails infimes présents dans leur champ de vision , quelque que soit le sens impliqué.
- l'impossibilité de percevoir une vision d'ensemble du monde alentour, qu'elle soit symbolique ou abstraite.
Cela est dû chez eux à la faiblesse du mécanisme de catégorisation perceptive (processus par lequel le cerveau "découpe" le monde en un ensemble d'objets pour produire des catégories adaptatives) qui fait partie intégrante de la conscience d'ordre supérieure propre aux primates. Cette faculté est issue de notre néo-cortex associatif mais s'accompagne en contrepartie d'une cécité d'inattention : comme le montre une célèbre expérience de psychologie de la perception, les personnes normales ne voient que ce qu'elles s'attendent à voir, car elles ne perçoivent pas consciemment les données brutes mais l'image d'ensemble crée par le cerveau à partir de ces données.
Grandin soutient que les animaux possèdent une perception consciente du monde proche de celles des autistes et que des humains autrement normaux peuvent voir surgir des capacités latentes semblables à celles des animaux si leur catégorisation perceptive faiblit.
Or un intéressant témoignage rapporté par le neurologue Oliver Sacks semble corrélé avec cette idée d'un filtrage sensoriel passif : Un étudiant en médecine, âgé de 22 ans, après une nuit sous l'influence d'amphétamines, de cocaïne et de PCP, se réveille le matin pour découvrir que son odorat s'est amplifié de façon dramatique. (Plusieurs années après avoir rédigé cet ouvrage, Sacks a avoué qu'il s'agissait de lui-même)
Des cas similaires concernant d'autres sens ont également pu être enregistrés.The Dog Beneath the Skin
Stephen D., aged 22, medical student, on highs (cocaine, PCP, chiefly amphetamines).
Vivid dream one night, dreamt he was a dog, in a world unimaginably rich and significant in smells. (‘The happy smell of water ... the brave smell of a stone.’) Waking, he found himself in just such a world. ‘As if I had been totally colour-blind before, and suddenly found myself in a world full of colour.’ He did, in fact, have an enhancement of colour vision (‘I could distinguish dozens of browns where I’d just seen brown before. My leather-bound books, which looked similar before, now all had quite distinct and distinguishable hues’) and a dramatic enhancement of eidetic visual perception and memory (‘I could never draw before, I couldn’t “see” things in my mind, but now it was like having a camera lucida in my mind — I “saw” everything, as if projected on the paper, and just drew the outlines I “saw”. Suddenly I could do the most accurate anatomical drawings.’)
But it was the exaltation of smell which really transformed his world: ‘I had dreamt I was a dog — it was an olfactory dream — and now I awoke to an infinitely redolent world — a world in which all other sensations, enhanced as they were, paled before smell.’ And with all this there went a sort of trembling, eager emotion, and a strange nostalgia, as of a lost world, half forgotten, half recalled. (Somewhat similar states — a strange emotionalism; sometimes nostalgia, ‘reminiscence’ and deja vu associated with intense olfactory hallucinations, are characteristic of ‘uncinate seizures’, a form of temporal lobe epilepsy first described by Hughlings Jackson about a century ago. Usually the experience is rather specific, but sometimes there is a generalized intensification of smell, a hyperosmia. The uncus, phylogenetically part of the ancient ‘smell-brain’ (or rhinencephalon), is functionally associated with the whole limbic system, which is increasingly recognized to be crucial in determining and regulating the entire emotional ‘tone’. Excitation of this, by whatever means, produces heightened emotionalism and an intensification of the senses. The entire subject, with its intriguing ramifications, has been explored in great detail by David Bear (1979).)
‘I went into a scent shop,’ he continued. ‘I had never had much of a nose for smells before, but now I distinguished each one instantly — and I found each one unique, evocative, a whole world.’ He found he could distinguish all his friends — and patients — by smell: ‘I went into the clinic, I sniffed like a dog, and in that sniff recognized, before seeing them, the twenty patients who were there. Each had his own olfactory physiognomy, a smell-face, far more vivid and evocative, more redolent, than any sight face.’ He could smell their emotions — fear, contentment, sexuality — like a dog. He could recognize every street, every shop, by smell — he could find his way around New York, infallibly, by smell.
He experienced a certain impulse to sniff and touch everything (‘It wasn’t really real until I felt it and smelt it’) but suppressed this, when with others, lest he seem inappropriate. Sexual smells were exciting and increased — but no more so, he felt, than food smells and other smells. Smell pleasure was intense — smell displeasure, too — but it seemed to him less a world of mere pleasure and displeasure than a whole aesthetic, a whole judgement, a whole new significance, which surrounded him. ‘It was a world overwhelmingly concrete, of particulars,’ he said, ‘a world overwhelming in immediacy, in immediate significance.’ Somewhat intellectual before, and inclined to reflection and abstraction, he now found thought, abstraction and categorization, somewhat difficult and unreal, in view of the compelling immediacy of each experience.
Rather suddenly, after three weeks, this strange transformation ceased — his sense of smell, all his senses, returned to normal; he found himself back, with a sense of mingled loss and relief, in his old world of pallor, sensory faintness, non-concreteness and abstraction. ‘I’m glad to be back,’ he said, ‘but it’s a tremendous loss, too. I see now what we give up in being civilized and human. We need the other — the “primitive” — as well.’ Sixteen years have passed — and student days, amphetamine days, are long over. There has never been any recurrence of anything remotely similar. Dr D. is a highly successful young internist, a friend and colleague of mine in New York. He has no regrets — but he is occasionally nostalgic: ‘That smell-world, that world of redolence,’ he exclaims. ‘So vivid, so real! It was like a visit to another world, a world of pure perception, rich, alive, self-sufficient, and full. If only I could go back sometimes and be a dog again!’
Freud wrote on several occasions of man’s sense of smell as being a ‘casualty’, repressed in growing up and civilization with the assumption of an upright posture and the repression of primitive, pre-genital sexuality. Specific (and pathological) enhancements of smell have indeed been reported as occurring in paraphilia, fetishism, and allied perversions and regressions. (This is well described by A.A. Brill (1932), and contrasted with the overall brilliance, the redolence, of the smell-world, in macrosomatic animals (such as dogs), ‘savages’ and children.) But the disinhibition here described seems far more general, and though associated with excitement — probably an amphetamine-induced dopaminergic excitation — was neither specifically sexual nor associated with sexual regression. Similar hyperosmia, sometimes paroxysmal, may occur in excited hyper dopaminergic states, as with some post-encephalitics on L-Dopa, and some patients with Tourette’s syndrome.
What we see, if nothing else, is the universality of inhibition, even at the most elemental perceptual level: the need to inhibit what Head regarded as primordial and full of feeling-tone, and called ‘protopathic’, in order to allow the emergence of the sophisticated, categorizing, affectless ‘epicritic’. The need for such inhibition cannot be reduced to the Freudian, nor should its reduction be exalted, romanticized, to the Blakean. Perhaps we need it, as Head implies, that we may be men and not dogs. And yet Stephen D. ‘s experience reminds us, like G.K. Chesterton’s poem, The Song of Quoodle’, that sometimes we need to be dogs and not men :
They haven’t got no noses The fallen sons of Eve ... Oh, for the happy smell of water, the brave smell of a stone!
Si cette théorie se révèle juste, il serait possible d'induire des capacités sensorielles proches de celles de l'animal chez un humain ayant subi le reste du processus de "furrisation", soit de manière temporaire par l'usage de substances psycho-actives soit de manière contrôlée et réversible via une stimulation électrique ou magnétique trans-crânienne.
Mais de tels états de conscience modifiés ne risquent-ils pas de devenir trop décalés par rapport à ceux des humains non modifiés, rendant la communication avec ces derniers aussi difficile qu'avec les autistes profondément atteints ? Un furry complet serait-il encore considéré comme ayant une "âme" ou un "esprit" humain, quel que soit les définitions attachées à ces termes ?
"Writing is perhaps the greatest of human inventions, binding together people who never knew each other, citizens of distant epochs. Books break the shackles of time. A book is proof that humans are capable of working magic." (Carl Sagan)
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Pr. Théodose - Martre Anthro
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Ecrivain
Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
Pr. Théodose a écrit:Grandin soutient que les animaux possèdent une perception consciente du monde proche de celles des autistes et que des humains autrement normaux peuvent voir surgir des capacités latentes semblables à celles des animaux si leur catégorisation perceptive faiblit.
Interesting point of view
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Rimou - Chat sphynx (Gonflable) Anthro
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
Sujet interressant, tout ce que j'avais a dire a été admirablement resumé par Searinnoxe et Furry-fox. Apres tout, si techniquement cela peut-être probablement réalisable, je trouve que cela pose un réel problème d'intérêt, que deviendront tout ces fantasmes divers et variés concernant les anthro si ceux-ci en venaient à exister? De plus, encore beaucoup de gens s'opposeraient à cela dans le monde (notamment pour des raisons religieuses), quelqu'un avait cité dans ce thread l'exemple de ces laborantins anglais qui, en 2007, avaient voulu créer une cellule souche hybride (de vache je crois) pour réaliser des études sur les maladies dégénératives, ce que le Vatican avait fermement condamné à l'époque...alors imaginer la création d'hybrides d'humains et de bêtes!
Quant à l'armée, je pense qu'elle préférera investir des milliards dans l'amélioration de l'être humain en lui même ainsi que de son armement/matériel plutôt que de s'engager dans cette entreprise (je ne suis pas expert là-dedans mais cela ne serait il pas quelque peu "casse-gueule" (ou alors "aléatoire")? De nombreux facteurs ne sont peut-être pas pris en compte encore dans la création d'être hybrides).
Pour finir, étant dessinateur, seul un brin de curiosité pourrait me faire vouloir voir un vrai Anthropomorphe, du reste, je serait frusté...."alors c'est ça un anthro?!!! Ah c'est pas ainsi que je les voyais moi.....pffff."
Oui,cela serait certainement ma réaction et celle de beaucoup d'autres dessinateurs qui verraient ainis toutes les idées les plus originales ou amusantes de furry s'ecrouler comme un chateau de cartes par la vue d'un vrai anthropomorphe.
J'adhère beaucoup également à l'argument du racisme, d'autant plus que celui-ci existe déjà en ce moment au sein même de la communauté furry
Je me devais de reagir là-dessus, mais cet avis n'engage que moi.
Je ne cherche pas à jouer le rabat-joie, mais sincèrement, l'idée même de création de vrais créatures anthropomorphiques me laisse perplexe voire m'effraie!
P.S: J'espère que mon argumentation n'est pas trop maladroite, j'avoue ne pas vraiment être rompu à ce genre d'exercice.
Quant à l'armée, je pense qu'elle préférera investir des milliards dans l'amélioration de l'être humain en lui même ainsi que de son armement/matériel plutôt que de s'engager dans cette entreprise (je ne suis pas expert là-dedans mais cela ne serait il pas quelque peu "casse-gueule" (ou alors "aléatoire")? De nombreux facteurs ne sont peut-être pas pris en compte encore dans la création d'être hybrides).
Pour finir, étant dessinateur, seul un brin de curiosité pourrait me faire vouloir voir un vrai Anthropomorphe, du reste, je serait frusté...."alors c'est ça un anthro?!!! Ah c'est pas ainsi que je les voyais moi.....pffff."
Oui,cela serait certainement ma réaction et celle de beaucoup d'autres dessinateurs qui verraient ainis toutes les idées les plus originales ou amusantes de furry s'ecrouler comme un chateau de cartes par la vue d'un vrai anthropomorphe.
J'adhère beaucoup également à l'argument du racisme, d'autant plus que celui-ci existe déjà en ce moment au sein même de la communauté furry

Je me devais de reagir là-dessus, mais cet avis n'engage que moi.

Je ne cherche pas à jouer le rabat-joie, mais sincèrement, l'idée même de création de vrais créatures anthropomorphiques me laisse perplexe voire m'effraie!
P.S: J'espère que mon argumentation n'est pas trop maladroite, j'avoue ne pas vraiment être rompu à ce genre d'exercice.
- logan
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
Je pense que au-delà du fait de savoir si c'est bien ou pas, et les conséquences négatives, je pense surtout que ce topic est là pour savoir comment une telle chose pourrait être rendu possible.
Je peux me tromper. Mais disons que je pense pas que ce soit un mauvais exercices que de se laisser jouer un peu les joyeux savants fous pour quelques pages.
Faut toujours ne pas hésiter à ramener sur terre, bien sûr, mais faut pas non plus essayer de mettre fin à la discussion parce que d'en parler, c'est mal.
Je peux me tromper. Mais disons que je pense pas que ce soit un mauvais exercices que de se laisser jouer un peu les joyeux savants fous pour quelques pages.

Faut toujours ne pas hésiter à ramener sur terre, bien sûr, mais faut pas non plus essayer de mettre fin à la discussion parce que d'en parler, c'est mal.

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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
Alors, si on peut jouer au savant fou.
[Savant Carrément taré]
Si on faisait du neuf avec du vieux ?
Bah ouè, si on arrivais à créer un produit stimulant la régénération des cellules, on pourrais carrément faire un humain en animal.
Explication:
Prenons une forte radioactivité, mais contrôlée, et introduisons l'individu A dans la pièce conditionnée.
Les photons vont donc casser en très grande partie ses molécules. Alors elles devront se régénérer, pour assurer la survie de l'individu.
Maintenant après étude du sang de celui-ci, nous nous assurons de lui administrer ce produit régénérateur, qui aurais la propriété de reformer les molécules endommagées, en veillant à légèrement modifier l'ADN. En gros toute la séquence de copie se calant sur la séquence introduite. ( Cellules non cancéreuses, plus ou moins variables selon l'individu A ou B)
Ce qui nous donne compatibilité assurée ( Molécule stable vivante, et fonctionnelle. ) et permet de changer ce que l'on veut en plusieurs séances.
( couleur cheveux; nez ==> museau petite Bi.....==> grande; etc... )
[/Savant Carrément taré]
Ca y est ils vont tous se dire mais il est
c'est pas complètement faux 
[Savant Carrément taré]
Si on faisait du neuf avec du vieux ?
Bah ouè, si on arrivais à créer un produit stimulant la régénération des cellules, on pourrais carrément faire un humain en animal.


Explication:
Prenons une forte radioactivité, mais contrôlée, et introduisons l'individu A dans la pièce conditionnée.
Les photons vont donc casser en très grande partie ses molécules. Alors elles devront se régénérer, pour assurer la survie de l'individu.
Maintenant après étude du sang de celui-ci, nous nous assurons de lui administrer ce produit régénérateur, qui aurais la propriété de reformer les molécules endommagées, en veillant à légèrement modifier l'ADN. En gros toute la séquence de copie se calant sur la séquence introduite. ( Cellules non cancéreuses, plus ou moins variables selon l'individu A ou B)
Ce qui nous donne compatibilité assurée ( Molécule stable vivante, et fonctionnelle. ) et permet de changer ce que l'on veut en plusieurs séances.
( couleur cheveux; nez ==> museau petite Bi.....==> grande; etc... )

[/Savant Carrément taré]
Ca y est ils vont tous se dire mais il est


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JBF1 - Guépard Anthro
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Re: Possibilités réelles de créér des furries ?
JBF1> mer il et fou !
Non franchement le principe est pas si bete que ça ^^, c'est juste qu'on doit être actuellement tres loin de trouver ce fameux sérum régénérateur qui repare les cellules cancéreuse, quoi que... *apelle Pr. Théodose*
Sinon je rejoins globalement l'avis de Logan dans la page précédente :
C'est vrai que si on compare des dessins de Karabiner ou Blackrabbit aux pubs Orangina ou même a certains photomontage très bien fait mélangeant des éléments réel, on se sent beaucoup plus proche et attiré par les dessins qui laissent une part a l'imagination plutot que par de la 3D absolument pas familière, enfin c'est mon cas.
Sinon sur un aspect purement technique, même si de très rare pays comme la grande Bretagne en mai 2007 ont autorisé l'experimentation sur des embryons hybride homme/animal, ça reste très fumeux vu que ceux-ci sont pour l'instant instable et ne sont autorisé a "vivre" que 14 jours, quant a leur implémentation dans une mere porteuse humaine ou animale, c'est aussi interdit T.T"
Si on laisse de coté l'anthropomorphisme et les chimères, le truc qui m'a laissé vraiment songeur et qui semble avoir le plus de potentiel reste le larynx artificiel dont a parlé Pr.Théodose en page 5, qui ne DEVRAIT pas trop poser de probleme d'ethique (ça peut être considéré comme une sorte de prothèse, il n'y a pas de manipulation genetique ou cellulaire mettant en jeux des ADN etranger...) d'ailleurs qui n'a jamais entendu le cliché "il ne lui manque plus que la parole" ?
Non franchement le principe est pas si bete que ça ^^, c'est juste qu'on doit être actuellement tres loin de trouver ce fameux sérum régénérateur qui repare les cellules cancéreuse, quoi que... *apelle Pr. Théodose*
Sinon je rejoins globalement l'avis de Logan dans la page précédente :
je serait frusté : "alors c'est ça un anthro?!!! Ah c'est pas ainsi que je les voyais moi...pffff."
C'est vrai que si on compare des dessins de Karabiner ou Blackrabbit aux pubs Orangina ou même a certains photomontage très bien fait mélangeant des éléments réel, on se sent beaucoup plus proche et attiré par les dessins qui laissent une part a l'imagination plutot que par de la 3D absolument pas familière, enfin c'est mon cas.
Sinon sur un aspect purement technique, même si de très rare pays comme la grande Bretagne en mai 2007 ont autorisé l'experimentation sur des embryons hybride homme/animal, ça reste très fumeux vu que ceux-ci sont pour l'instant instable et ne sont autorisé a "vivre" que 14 jours, quant a leur implémentation dans une mere porteuse humaine ou animale, c'est aussi interdit T.T"
Si on laisse de coté l'anthropomorphisme et les chimères, le truc qui m'a laissé vraiment songeur et qui semble avoir le plus de potentiel reste le larynx artificiel dont a parlé Pr.Théodose en page 5, qui ne DEVRAIT pas trop poser de probleme d'ethique (ça peut être considéré comme une sorte de prothèse, il n'y a pas de manipulation genetique ou cellulaire mettant en jeux des ADN etranger...) d'ailleurs qui n'a jamais entendu le cliché "il ne lui manque plus que la parole" ?
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Tercyn - Chat roux (domestique) Anthro
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