Je voulais une histoire avec un carnivore dans une ville d'herbivore, avec la question de savoir si la nature carnivore du crocodile allait prendre le dessus sur sa passion. (...
Je voulais faire une ville de furet mais ça fonctionne moins bien qu'avec une ville de lapin, qui sont plus mignon et font toujours office d'une belle proie.
Une chose est sur je ne suis pas scénariste, on a beau avoir de l'imagination. écrire une histoire c'est comme le dessin, c'est vraiment beaucoup de travail.
Il était une fois la cité des lapins en plein automne. C'est gentil, c'est mignon, fleuri et plein de petits zoziaux, limite dégoulinant mais sympa tout plein. Là les lapins chantent la sérénade aux lapines, se balancent sur des balancoires en se disant des mots doux, jouent à la corde à sauter et se roullent dans les fleurs. Ce genre de choses: c'est la saison...
Le lièvre en particulier se fait beau pour sortir devant son miroir, sous les yeux enamourés de plusieurs lapines et ceux jaloux de plusieurs autres lapins. "Je suis parfait," se dit-il en se chargant de bouquets et autres boites de chocolats, "cette fois ci ça ne peut pas rater".
Un peu plus loin, chez les femelles, on se prépare aussi activement. En ligne devant leur miroirs, les lapines les moins physiquement avantageuses y vont toutes en coeur à grand coups de fond de teint et de mascara, pleines d'espoir. Sauf une qui semble plus belle que les autres et bien réveuse. Sa voisine finit par s'interrompre pour lui parler.
"Encore perdue dans tes pensées? Ca n'est pas comme ça que tu te trouvera un homme..." L'autre n'a qu'un vague soupir et sa voisine bien intentionnée secoue la tête et se met à l'assaillir avec ses instruments de maquillage. Elle l'accepte assez stoïquement. "Pourtant, toi tu a le lièvre. Il est tellement beau... *plus sévère* Tu a tors de le repousser, le temps passe et chacun trouve sa chacune. Si tu attends trop et qu'il abandonne, tu sera seule."
Elle soupire à nouveau et fait la moue en se voyant toute peiturlurée. "Il n'abandonne jamais." Elle entreprends calmement d'effacer le maquillage pendant que son amie insiste. "Mais il a tout pour plaire! Il est... tellement...
- Pareil? Stéréotypé, vide, simple, classique... Ennuyeux.
- Hihi, les mâles sont tous les mêmes.
- Moi j'ai envie de..."
Elle sont interrompues par l'arrivée du lièvre qui viens droit sur la lapine. Fier, sûr de lui (et adulé par le reste du public féminin), il lui fait sa déclaration classique, finissant les yeux dans les yeux avec la lapine. Presque museau contre museau.
Mais la magie ne viens pas et, au contraire, les yeux de la lapine finissent par fuir. Elle se tends, lui aussi, elle se recule. "D... désollée..." et elle s'enfuie les bras chargés de ses fleurs. Coeurs de "ooohh" de déceptions chez les autres lapines. Le lièvre, le visage fermé, repart sans un mot.
C'est le soir maintenant. Assise à la fenêtre de sa chambre, elle rève encore en regardant au loin vers une forêt sombre et mystérieuse. Les fleurs et bonbons sont autours d'elle et elle prends une des fleurs... pour la jeter par la fenêtre "Il viendra." Une autre "Il ne viendra pas", et ainsi de suite.
En bas, caché dans l'ombre, un lapin les ramasse unes à une pour faire son propre bouquet. Une voix l'interpelle "Ca fait cinq jours que tu les ramasse tous les soirs... ta belle les trouve-t-elles au moins à son gout?" C'est le lièvre. L'autre se tends, pris sur le fait, mais vois vite que le lièvre et plus mélancolique qu'agressif envers lui. "Et ça fait cinq jours que tu lui en offre de nouvelles.
- Oui. Elle les jette toujours.
- Ca n'est pas de chance. Tu devrait en séduire une autre, elles rèvent toutes de toi."
Il se durcit et attrape l'autre par l'épaule. "La chance, c'est pour les perdants. Je la veut elle et aucune autre, c'est mon défit, une question de fierté, ça vas au delà de seulement elle et moi tu comprends?
-Uh... non...
-Bien sûr."
Il le relâche et commence à partir, s'interromps avec un demi sourire et, sans se retourner, "Au fait Martin... Bonne chance." Et il repart pour de bon. Martin reste, incertain, d'autres fleurs tombant derrière lui.
En haut la lapine jette la dernière fleur. "Il ne viendra pas."
Elle descends et retrouve ses parents, mortifiés de la voir si triste. Sa mère tente de la consoller tout en lui offrant un thé. "Allons allons, pourquoi cet air si triste?
- Je me sent seule Maman. Je pense parfois qu'il n'y a personne pour moi.
- Même pas ce jeune garçon si avenant qui fait le siège de la maison?
- Il ne comprends rien à rien...
- ...il est plutôt beau.
- Et ce que tu crois que, si on souhaite qqchose vraiment très fort, ça finit par arriver? Ou suis-je bête d'espérer.
- Ma chérie, on n'est jamais bête d'éspérer. Mais parfois..." Elle pèse bien ses mots "...il faut prendre ce que la vie te donne. Tu ne trouvera rien en ignorant ce pauvre garçon et en restant dans ta chambre à te morfondre.
- *soudainement inspirée* Mais bien sûr... Comment ais-je été aussi bête...
- *encouragée* Il faut que tu fasse un pas vers lui.
- Exactement! Le prince charmant de mes rèves ne viendra jamais de dehors!
- Oh chérie je suis si heureuse que tu finisse par compren...
- ...Il faut que ce soit moi qui aille le chercher!"
Elle se prépare, très décidée, enfilant un chaperon rouge pour l'occasion.
Le lièvre est chez lui. La chambre est pleine de photos encadrées de la lapine mais aussi de bouquets et de boites de chocolats. Il est justement en train de compter le contenus d'un bouquet en marmonant. Arivée à la fin "...mmm pas... Il viendra... Il ne viendra pas..." Il reste une fleur de plus. Il l'attrape rageusement, la broie et le gette dans une poubelle déjà pleine de fleurs froissées. Alors qu'renoue le bouquet, la porte s'ouvre violement et Martin fait irruption, essouflé.
"Elle s'en vas! Elle vas partir, en forêt!
- Qui? Quoi?"
Le temps qu'il courre dehors, la lapine est partie. Il ne reste plus qu'un attroupement surpris et inquièt regardant vers la forêt toute noire. Elle est plus menacante d'ici. Le lièvre est furieux. "On ne peut pas la laisser dehors sans rien faire! "
Allons la chercher avant qu'il ne lui arrive qqchose!" Il fait quelques pas vers la forêt et s'appercoit qu'il est le seul à avancer. Tous les autres restent totalement silentieux. Il hésite, regardant la forêt puis les autres lapins. "Martin?
- Je... C'est dangereux la nuit. Navré."
Le lièvre se durcit, prends une grande inspiration et se met à marcher. Il ralentis après quelques pas, regardant les arbres proches avec angoisse. Il s'arrète, il hésite, il recule et retraverse l'attroupement tête basse en bousculant tout le monde.
Il se retourne avant de les quiter "Demain. Demain à la première heure."
Marécage bien glauque entre les arbres noirs. Des bulles visqueuses éclatent ici et là en exhalant un parfum qui rends malade même les crapaux autochtones (c'est peut être de là qui vient la couleur de l'eau). Il y a des choses qui bougent dans les feuillages. La lapine commence déjà à se sentir moins courageuse alors qu'elle progresse péniblement.
Soudain surgit un énorme museau bardé de dents tranchantes. La lapine, minuscule à côté du croco, se fait saisir assez brutalement par de larges pattes.
Elle ouvre de grands yeux, lui une large bouche. Il se lèche les babines, elle tente de le repousser. Sa patte touche les écailles et elle s'imobilise avec curiosité, elle caresse le croco en le regardant mieux. Lui s'interromps, réalisant qu'il se passe un imprévus et tentant de comprendre la situation. Sa musculature luis sous la lumière de la lune, elle lui sourie timidement... avant qu'il ne l'ai réalisé, il se retrouve avec la lapine blotie tendrement entre ses pattes.
Il reste là, la gueule ouverte, pendant un instant puis le calme du moment l'envahis et il la serre contre lui. Elle lui embrasse le museau.
Il fait jour à nouveau chez les lapins. Le lièvre, très martial, inspecte une rangée de lapins au garde à vous armés de bric et de broc. "Messieurs, il est temps de prouver..."
Il est interrompu de nouveau par un Martin courant et essoufflé "Elle est revenue! Elle vas bien!". C'est la joie et le soulagement chez les lapins "soldats" et il n'y que le lièvre, coupé dans ses effets (et soudainement seul alors qu'ils courrent derrière Martin) pour s'assombrir.
La lapine est cachée par une foulle bien calme et chuchotante. Le lièvre se force un passage et est surpris de déboucher dans un grand cercle vide, mais il vas droit vers la lapine: "Ecoute! Nous nous sommes fait un sang d'encre, tu ne peut pas...
aahhh..." Il tombe nez à nez avec l'énorme croco engoncé dans un joli (mais trop petit) costume et se replie en catastrophe, terrifié. La foule rie, brièvement, avant qu'il ne l'incendie du regard.
De plus loin cette fois, il demande. "Qu'est ce que c'est?
(La lapine)- Mon fiancé.
(La foulle)- Oooohhh!
(Le croco)- *grognement gentil*" (Note: moi je ne le verais pas parler, pour augmenter le contraste et son côté sauvage)
Enfin, la lapine peut à son tour partager des activités d'amoureux avec son cher et tendre. Comme les autres, elle a droit à sa sérénade mais elle l'écourte très vite tant il grogne faux et fort en terrifiant tout le monde alentours. Comme les autres, elle se balance (après qu'il ai mis en orbite le couple précédent pour libérer la place) mais il est tellement lourd qu'ils finissent par terre et que l'arbre s'effondre. Ils tentent la corde à sauter mais un seul bout de la corde est tenue... elle le gronde pour le faire recracher le lapin qui était à l'autre bout. Penaud, il recrache son chapeau dans un triste état et le lui remet. Le malheureux, tétanisé, prends une grande inspiration avant de s'enfuir en criant. Le "roulage dans les fleurs", enfin, a un petit gout de buldozer.
Malgrés tout, elle est heureuse, radieuse lorsqu'elle rentre chez elle le soir.
Pour le repas, c'est carottes pour tout le monde. Le croco a faim et la dévore des yeux sans toucher à son assiette, elle ignore le danger et lui retourne des oeuillades amoureuses. Finalement, avec un gros soupir, il dévore la verdure en engloutissant de facon impressionnante assiète et couverts. Et nape.
La lapine en rie et commence à enlever séductivement son chaperon et le lui envoie... mais là, gros croco ou pas, ses parents interviennent pour séparer le couple. Elle finit enfin heureuse dans son lit, et lui roulé en boule dans un autre bien trop petit qui ne tarde pas à s'effondrer. Il regarde la forêt par la fenêtre avec regret, puis le morceau de tissus qu'il a toujours et sourie. Il se recouche, heureux lui aussi.
Le lièvre marche en long et en large au milieu de la place, passablement dévastée, entouré de lapins furieux et échevelés (ceux qui ont été éjectés de la balancoire ont chacun un oeuil au beurre noir). Les pleintes fusent de toutes parts: "On n'est plus en sécurité", "il n'est pas d'ici, il doit repartir", "on ne veut pas de monstre de son espèce". L'amie qui la veille tentait de maquiller la lapine tente un timide "Ce n'est pas qu'il soit méchant..." mais sous le regard noir de la foulle elle s'empresse de conclure "...mais il détruit tout."
Martin est dubitatif et pratique: "Oui mais qui vas le chasser?" Silence de mort, doucement toutes les têtes se tournent vers le lièvre. Celui ci est très droit et tendus, il rumine. "Je vais m'en occuper. Je vais lui rappeler qu'il n'est pas chez lui..." et il rajoute plus bas pour lui-même "...et que cette lapine là est à _moi_."
Le lendemain matin, le croco se fait beau et ne peut s'empécher de dévorer un ou deux oiseaux discrètement avant le déjeuner.
C'est le moment que choisi le lièvre pour l'aborder par la fenêtre, ne lui laissant que le temps d'avaller sa bouchée en catastrophe.
"Une belle journée.
- Gloup... *grognement interrogatif*
- Je me disais, puisque tu est le nouveau fiancé de la lapine, que ce serait bien de t'offrir un petit cadeau de bienvenue." Il lui jette un objet brillant, c'est un tout petit flacon en forme de lapine. "Du parfum. Elle l'aimera, garanti."
Le croco examine l'objet très délicatement, malhabile avec ses grosses pattes et manquant de le faire tomber, tandis que le lièvre poursuit.
"Vous faites un joli couple tous les deux, je ne crois pas ce que les gens disent...
- *grognement surpris, il reporte toute son attention sur le lièvre*
- ...que tu est une brute, que ce monde n'est pas fait pour toi, trop petit, trop fragile. Que les choses délicates et belles, toi tu les brise entre tes doigts."
Le croco se tends de plus en plus et fronce les yeux de facon hostile. Sans y penser il referme son poing autours du flacon.
Le lièvre lui tourne le dos, apparement inconscient mais souriant de toutes ses dents.
"- Comme ce parfum..." Juste à ce moment un léger 'ting' crystalin retentis et un liquide coule entre les doigts fermés du croco "...ou la jolie lapine."
Le croco est décontenancé. Il rouvre la patte pour trouver le flacon brisé. Le lièvre est venu tout près de lui pendant ce temps, il chuchote: "Tu vois? Son coeur à elle, il est bien plus fragile que ce flacon. Et irremplacable. Si tu l'aime vraiment tu doit partir avant de lui faire du mal. Regarde toi! Un croco et une lapine, ça ne se fait pas. Ca ne marche pas.
Les crocos mangent les lapines, ça ne peut que finir mal."
Il ramasse les morceaux dans la patte du croco qui ne sait plus que faire et les retire précieusement contre lui. "Elle sera plus heureuse avec moi. Et toi... tu a eu ton moment, maintenant retourne dans ton marécage, c'est ta place."
La lapine et en train de descendre en appellant le croco et le lièvre se replie vers la fenêtre. "Ne lui fait pas de mal."
C'est un croco hésitant et pensif que la lapine traine au déjeuner. Toute la journée il fait très attention: quant ils s'assoient ensemble sur un banc il y vas tout doucement... et pourtant le banc s'effondre sous eux. Le lièvre les regarde de loin, une scie cachée dans son dos. La lapine en rie. Quant ils piqueniquent, il machonne sagement ses légumes et ignore avec grand peine tous les oiseaux qui viennent se poser sur lui. Dans l'arbre au dessus d'eux, le lièvre est caché avec un sac de graines qu'il disperse sur eux. En fait c'est assez romantique.
Finalement ils retournent à la balancoire qu'il a cassée la veille. Elle traine là, misérable et inutile. Ils ont tous deux un pincement au coeur et il a une inspiration soudaine: il cours sur l'arbre, l'attrape et, dans un grognement effrayant, utilise sa force collosale pour le redresser. La balancoire est réparée et il y invite la lapine.
Tandis qu'il la pousse, ils discutent entre eux, à nouveau heureux et sans arrière pensées. Le lièvre, toujours aux aguets est écoeuré: "Idiot. Tu ne comprends vraiment pas, hein?"
Le soir venu, le croco sort de la maison de la lapine en catimini pour aller s'offrir un encas d'oiseaux... mais ses proies s'enfuient lorsque le lièvre saute là où elles se tenaient. "Tu n'aime pas les légumes? Dommage, et moi qui pensait que tu aimerai _ça_!" Il lui jette une tomate trop mure au visage.
Le croco recule, surpris mais réavance bien vite, grognant de toutes ses dents. Le lièvre n'est pas impressionné et lui balance un autre fruit. "Sale gros balourd! Croco puant! Elle est à moi, tu m'entends!"
La lapine est tranquilement dans son lit lorsqu'elle entends des bruits de bagarre dehors. Elle allume la lumière et vas pour descendre les escaliers.
Dehors, les fenêtres s'illuminent alors que la ville est réveillée par l'altercation. Le lièvre saute autours du croco, furieux, qui tente de le rattraper... Il s'immobilise soudain lorsque la porte de la lapine commence à s'entrouvrir.
Le croco en profite pour l'attraper, mais sans qu'il lui fasse le moindre mal, le lièvre s'effondre comme évanoui.
La lapine finit d'ouvrir la porte tandis que de nombreuses autres têtes pointent curieusement par les fenêtres alentours. Ils voient le croco, furieux et geule ouverte, dégoulinant de rouge (les tomates) et soutenant d'ue patte le corps apparement sans vie du lièvre. Horreur.
La lapine crie, le croco làche le lièvre qui tombe lourdement au sol. Il fait la grimace et rouvre les yeux un instant mais se reprends et continue à faire le mort aussitôt.
Le croco ouvre les pattes et grogne miserablement comme s'il tentait d'expliquer son cas à la lapine en larmes. Les murmures montent dans la foule et soudain la première pierre volle. "A bas le monstre!"
Le croco est chassé sous une pluie de pierre et doit courir vers la forêt. Soudainement ressussité, le lièvre se relève et s'époussette. Plusieurs lapines inquiètes l'entourent déjà avec soulagement mais il les repousse pour aller vers la seule qui l'intéresse. "*rire nerveux* Ca... Ca devait arriver. Il est parti maintenant.
Elle le regarde, incrédule, et s'enfuie en claquant la porte. "Ahem... Le choc, il est trop tôt. Elle ira mieux demain."
Le croco est seul, de retours dans son marcage. Il se regarde dans l'eau, si massif et impressionnant. Il serre dans ses bras le chaperon minuscule qu'il a toujours gardé et il pleure.
Chez les lapins, le printemps est de retours. On vois des couples avec plein d'enfant (dont Martin et l'amie de la lapine) se promener tranquilement. Ce que le croco avait cassé est réparé depuis longtemps même si les traces sont encore visible.
La lapine passe la patte avec nostalgie sur une trace de griffes dans un arbre lorsque le lièvre lui attrape doucement l'épaule. "Chérie? Pierre est encore tombé, il veut un baiser de sa maman."
Elle se retourne et vas s'occuper du petit lapin. Ils sont six en tout, que le lièvre couve des yeux avec une fierté non dissimulée. "Déjà beau et forts... Les plus vigoureux de tous les lapinaux de la ville.
- Oui. Tout le portrait de leur père." Réponds la lapine d'un air chargé d'ironie. "Bientôt ils seront assez grands pour voyager, voir le monde.
- Le monde c'est dangereux. Ils sont mieux ici, protégés..." Il attrape la lapine et la tire contre lui "C'est ma petite famille, et tant que je serais vivant, je te promet que rien qui a de grande dents ne s'en approchera."
Au pied du couple, les petits jouent tranquilement. L'un deux regarde son hochet en forme de lapin pensivement... soudain, il ouvre une très large gueule remplie de dents tranchantes certainement pas héritées d'un lièvre et tranche d'un coup sec la tête du hochet.
Fin.
elle est un peu trop longue pour un film d'animation; mais c'est une tres belle base de travail, et si ce projet n'est pas accepté alors de la selection par le jury en decembre. J'en ferais une BD, il est vraiment bien ce scénario