A walk in the woods

[Tchouck]

mais pourquoi tu les considère comme des fous sanguinaires ces petites bestiolle (mdr) ceci dit, oui, c'est dur de ne pas parler d'eux, mais^puisqu'il le faut...
j'ai trouvé des caractéristiques assès southparkiennes dans ce bijoux d'annimation coprophile mole (non, ce n'ai pas pour relancer un hs sur south park, même si c'est bien tentant) donc résumons : on peut suputer dans cette histoire une référance graphique aux htf, et une symilitude de pensée avec l'idéologie south parkienne...hum, quoi d'autre?

[racoune]

south park est plus ancien que htf? ah oui?

ajout: foulez fou fou défouler? allez fur fe fite (euh là ça fait plus problème d'élocution que "allemand"): http://www.htfgames.com/ (mon préféré c'est le cubshoot 1 ^^)

[Lord Foxhole]

south park est plus ancien que htf? ah oui?

D'après les infos disponibles sur le Net, les premiers épisodes de South Park ont été diffusés à partir de 1997...
Alors que Happy Tree Friends n'a commencé à être développé qu'à partir de 1999.
http://fr.wikipedia.org/wiki/South_Park
http://en.wikipedia.org/wiki/Happy_Tree_Friends

En ce qui concerne les deux séries, j'ai tendance à considérer qu'elle sont fort différentes... Même si on retrouve une certaine tendance chez les auteurs à se montrer sadiques envers leurs personnages.
Mais, pour moi, Happy Tree Friends est juste un truc "pour le furn", et je ne ne crois pas qu'on puisse y trouver une grande profondeur... La psychologie des personnages est primaire, il n'y a pratiquement pas de dialogues, et le seul objectif des histoire semble se résumer à faire mutiler et /ou mourir tous les protagonistes.

D'un autre côté,South Park repose sur des histoires généralement assez développées (même si elles sont très farfelues), des personnages avec des psychologies souvent complexes, et des références culturelles parfois obscures.
Bref, même si elle paraît stupide et absurde, l'histoire d'un épisode de South Park est généralement assez riche pour se prêter à des interprétations diverses... Les intentions des auteurs sont même parfois franchement difficiles à décrypter, étant donné qu'ils s'échinent à brouiller les pistes !
Au-delà de ça, j'ai déjà dis que - derrière son masque de cynisme et de cruauté - South Park étaient fondamentalement humaniste... Les Hommes peuvent être profondément stupides et bornés, mais les auteurs semblent néanmoins leur chercher quelques excuses. Et finalement, avec quelques bonnes intentions, il est possible de rendre le Monde un peu moins invivable...

[Tchouck]

J’avoue, ton analyse me semble fort pertinente, quoi que je ne voie rien de stupide dans South Park, même s’il est vrai que l’absurde y touche des paroxysmes. (je le rapprocherais des Simpson ou de Futurama, même s’ils ne jouent pas dans la même cours, fût elle kafkaïenne) je trouve cependant que le discours dominant d’un épisode de South Park est autant ô combien sous pesé et mesuré avec un mélange de sagesse populaire, ou non, de malice, d’ironie et de critique sociale contemporaine, qu’un épisode de htf est gratuitement violent, avec une pointe de fatalisme sadique subtilement distillé, triomphant à chaque fois (excepté les épisodes du Budish Monkey ) dénotant effectivement d’un humour violent, superficiel, gratuit et pour le moins primaire (quoi que Ity et Scratchy c’est peut être pire, qui sait, après on n’est plus des enfants, on en rit bêtement plutôt que de s’en traumatiser, c’est peut être là la force et la réussite de ce dessin animé « adulte » d’apparence si naïve et innocente, avec son générique tout tripé et ses épilogues immoraux).Pourtant, les vicissitudes de ces charmants mammifères inconscients et batifolant dans un contexte bucolique et pourtant meurtrier me perturbent moins que la personnalité d’Eric Cartman…effectivement c’est plus profond un South Park, ça questionne les phénomènes sociaux plutôt que d’assouvir les pulsions primaires des téléspectateurs ; pourtant ça ne vole pas toujours au dessus de la ceinture , mais c’est vrais qu’ils ne jouent pas dans le même registre… en tout cas je ne saurais me passer ni de l’un ni de l’autre.