FranceFurs - Forum Furry

*patt* à tous et à toutes

Depuis des années, j'écris assez régulièrement des histoires que j'inventes, dont une principalement que j'entretiens depuis maintenant plus de 5 ans. La majeure partie d'entre elles restent dans ma tête, même si j'ai tout de même beaucoup écrit, ce qui me permet ainsi d'y réfléchir facilement de les re-modeler à ma guise et dès que je trouves une source d'inspiration.

Il y a un peu moins d'un an, j'ai commencé à vouloir créer une histoire où tous les personnages seraient des anthros, une première. Cette histoire a déjà un nom, Battleworld, et une intrigue mises en place. Je cherches donc à récolter tout type d'avis et de retour, savoir si déjà l'idée semble intéressante, tout ce genre de détails qui m'aideront beaucoup à structurer toute l'aventure.

J'ai par ailleurs deux grosses questions pour commencer "Battleworld" :
Est-ce pour vous une bonne idée d'utiliser son propre fursona comme héros de sa propre histoire ?
Même si ici, il s'agira plutôt d'un anti-héros de base , et que cette histoire ne raconte pas les origines de mon fursona.

Est-ce pour vous une bonne idée d'utiliser de vrais lieux dans une histoire fictive ?
De base, je comptais placer toute l'histoire dans Lille et sa métropole. J'aimes beaucoup cette ville et je voudrais en exploiter certains de ses quartiers/places etc. Il y aurait des endroits que je monterai de toutes pièces mais près d'endroits bien réels.

Que vous soyez intéressés par l'idée de mon scénario ou non, je vous serai très reconnaissant de répondre à ces deux questions, cela m'aidera grandement pour la suite .

Maintenant, concernant l'histoire, je vous laisse amis lectrices et lecteurs le soin d'apprécier ce qui suit
L'histoire tourne autour de Max Spiltz, 19 ans, loup au pelage gris, blanc et noir (cf. mon fursona). Celui-ci habite avenue de Bretagne à Lomme dans une maison moyenne, avec ses parents. Max est fils unique, d'une grande timidité et fait tout pour éviter les contacts tant sociaux que physiques.
Concernant sa scolarité, Max n'est pas doté d'un QI défiant toute concurrence, mais il a tout de même des facilités quant à l'apprentissage ce qui lui permis de sauter la classe du CE1 au CE2, ses parents ayant lourdement insisté pour qu'il profite de cette occasion. Avec sa timidité, côtoyer des aînés ne fût pas facile, et cela atteint son paroxysme au Lycée, Max devenant le souffre-douleur de la classe. Pas de coups ou de rackets, mais un lynchage psychologique perpétuel qui a eût raison de son envie de se faire des amis.

Néanmoins, Max en compte principalement deux : Benji et Nathan. Max a rencontré le renard roux Nathan Tödel au collège qui lui est vraiment une "tête". Même si il est de nature plutôt posé, Nathan peut très vite s'énerver pour un rien et, qui plus est très rancunier. Leur même passion des jeux vidéos a maintenu leur relation malgré les années, même si il n'hésite jamais à dire les quatres vérités à Max, même si cela doit faire mal.
Benji Riner, le berger allemand, est lui un ex-ami du lycée qui s'est pris d'affection pour Max. C'est le mec typique tombeur de filles, super-mignon, beau gosse etc... souvent occupé, et invité à toutes les soirées que ce soit en Belgique, à Paris ou tout simplement sur Lille. Pour autant, Benji cherche uniquement le grand amour, et il estime ne pas encore l'avoir trouvé. C'est au final un Mr. Populaire hautain au premier abord, mais qui aime beaucoup s'occuper des autres une fois qu'il les estime.

Revenons sur Max. Vous l'aurez compris, il passe le plus clair de son temps à geeker quand il est chez lui, et à ne rien dire ou faire quand il est à son école de programmation, plutôt tirée sur le Web. Il essaye de ne jamais s'y faire remarquer, c'est à peine si les gens le voient débarquer de l'arrêt de métro Charles de Gaulle à Roubaix, capuche et casque vissés sur son crâne.
Ce qui ne l'empêche pas de pratiquer certaines activités avec passion, tel que le jeu BattleWorld que Nathan lui a présenté, mix entre Battlefield 3 et un jeu de stratégie, depuis plus d'un an.

C'est alors que lorsque commence sa deuxième année de formation qu'il va apprendre qu'un des développeurs du jeu BattleWorld va leur faire un cours un peu étrange basé à 90% sur le jeu.

L'histoire sera racontée sous forme de chapitre, pouvant constituer quelques à heures à quelques jours entiers. La majorité sera racontée à la 1° personne sous les traits de notre (anti-)héros, le reste sera à la troisième personne pur avoir une vue plus globale de la suite des évenements. Il y aura aussi quelques chapitres racontés par d'autres personnages.

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In the land of time, the no-eyed man is king.

Je pense oui, cela permet de rendre plus réaliste l'histoire et par conséquent d'aider le lecteur à l'immersion.

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Avatar aussi simple que ce que peut être la simplicité mais humain aussi incroyable que ce que peut être l'incroyable

Je suis du même avis que Wagwolf. Bonne continuation !

Ca peut aider, en effet, mais c'est pas toujours nécessaire ni souhaité.
Là, y a tellement de détails "réalistes" dans cette histoire que ça sent très très fort l'autobiographie, le furry ne servant qu'à dire "mais non, regardez, c'est un furry, pas un humain !" ce qui est assez peu subtil.
L'autobiographie, c'est pas du tout un mal, mais là, la seule chose que je ressentais en lisant ce rapide texte c'était "regardez ce loser ! Il vit dans un coin que lui seul connait (bon, Lille est une grande ville mais tout le monde n'y vit pas), est le parfait anonyme et s'en satisfait !" du coup, si c'est réellement autobiographique la description du début, je me suis senti mal pour toi, donc une émotion désagréable, ça ne m'a pas aidé à aimer à lire ce texte.
Si ce n'est pas autobiographique, j'ai trouvé ça pas moins désagréable de lire le passif d'un type asocial qui n'a pas l'air de changer avec le temps (la suite de l'histoire peut bien sûr prouver le contraire, mais encore faut-il qu'il y ait une bonne raison à ce retournement). Le personnage n'est pas attachant. En même temps, il n'y a pas de dialogue non plus, ça n'aide pas à en savoir plus sur sa personnalité, mis à part des points négatifs décrits plus tôt, c'est d'ailleurs ça le problème : il n'a QUE des points négatifs.
Alors oui, tu insistes sur le fait que c'est un antihéros, mais la majorité de ceux-ci ont tout de même des points positifs certains pour que le lecteur arrive à les apprécier et à vouloir les suivre. Là, le seul personnage que j'aimerais suivre, personnellement, c'est Benji Rinner, parce que lui a l'air de réussir sa vie.

Concernant l'intrigue de "Battleworld", il faudrait que tu le décrives un peu plus ; tout le monde ne connait pas Battlefield 3, et de quel genre de jeu de stratégie tu parles (Civilization ? Crusaders King ? Age Of Empires ? Command & Conquer ? Starcraft ?...), et que tu développes légèrement (mais pas trop, 'faut garder le suspense) le côté "étrange" de l'exposé du développeur (parce qu'il n'y a rien d'étrange à ce qu'un développeur parle dans une école de programmation de 90% de son jeu).

Pour tes deux questions, la première, je répondrais que ça n'a aucune importance. La seconde, que j'ai déjà répondu en parti dans mon premier paragraphe, qu'un lieu imaginaire est parfois plus propice pour raconter une histoire qui, elle, n'a aucune chance d'être réelle. Le fait que le réel et l’irréel se côtoient comme ça est assez dérangeant, je trouve. C'est ce qui fait que les films d'horreur marchent si bien d'ailleurs. Bien sûr, il y a les contre exemples comme les super héros qui vivent à New York comme Spiderman, mais il faut aussi prendre en compte l'immense fierté des étasuniens pour leur ville qui a une aura incroyable. Là, donner le vrai nom d'une ville/village de France qui n'est pas Paris, ça fait un peu trou paumé, et n'importe quel nom de ville, même fictif, pourrait parfaitement convenir.
En fait, je pense que c'est même ça qui me laisse penser que le récit est autobiographique pour le début : il n'y a absolument aucun prestige à vivre là bas. Ajouter à cela le côté loser du personnage, et on obtient un peu l'adolescent de base en plein malêtre, ce qui, en soit, n'a rien d'intéressant. On peut aussi penser à la mauvaise publicité que cela peut faire à une ville (qui aimerait habiter dans la ville de Gotham City de Batman ?).

Spiderman, étant un héro vivant à New York, il a le prestige d'être lui et le prestige de vivre dans une ville prestigieuse. C'est une accumulation qui fait que le tout passe super bien.
Pour prendre un antihéros vivant dans une ville réelle, on peut citer Rémy de Ratatouille qui, bien qu'un rat, a toutes les qualités requises pour faire un personnage appréciable. Il est intelligent, habile, malin, doué, et surtout a une immense volonté. Ajouter le prestige de Paris là dedans (d'autant qu'on parle bien de la capitale de la gastronomie mondialement réputée, encore un ajout) ne sert qu'à renforcer le personnage et lui donner beaucoup plus de prestance.

En bref, le lieu doit servir à amplifier le personnage.

Et je tiens enfin pour finir à dire que c'est très dangereux de se lancer adulte dans une histoire qu'on imagine depuis qu'on est un enfant car de par son origine même, il y a toutes les chances que ce soit complètement incohérent (et l'incohérence tue l'immersion) dû au fait qu'il y a une grosse vision d'enfant. De plus, c'est un peu comme un cancer : le projet grossit, grossit, grossit, ... et si il fini par être placé face à un mur (une critique un peu trop brutale), il fini par exploser et laisser la personne en plein désarroi, car il avait mis énormément d'énergie dans quelque chose qui ne tenait pas debout dès l'origine. Prudence. Je ne te dis pas d'arrêter, ni que c'est de la merde, juste prudence.

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"Sachez, mon bon monsieur, que je n'aime pas le dessin mais je l'ADORE !"

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Quelle avanie !
Avanie et framboise
Sont les mamelles du Destin !

Merci à vous Wagwolf et Step !

Pour te répondre Isatis, tout d'abord ce n'est pas une autobiographie. Néanmoins je comprends ton point de vue, ça doit sentir le "réchauffé" de juste utiliser le furry comme un prétexte pour écrire une histoire.
Je me posais beaucoup la question d'utiliser mon propre fursona dans l'histoire car je savais que cela allait poser ce genre de problèmes, les gens l'identifieront vite comme étant moi (etc...), la situation géographique réaliste renforçant ce problème. Créer un nouveau personnage sera sans doute la meilleure des solutions, même si il gardera toujours trace des mes propres inspirations.
Concernant ces innombrables défauts, c'est vrai que je ne lui ais donné aucune qualité ^^'. Mais c'est dans ma nature personnelle je dirais, j'ai toujours eût tendance à présenter les défauts plutôt que les qualités, c'est un travail à faire et je le conçois. Même si je ne voulais pas de dialogue pour cette "mise en bouche", il faudra que je repenses la présentation de ces personnages dont j'ai déjà imaginé le passé, le présent et l'avenir dans cette histoire.

À ce sujet, pour revenir sur la situation géographique, je vais ré-expliquer d'où vient ce projet : Je l'ai dit, je conçois une grosse histoire depuis 5 ans (qui est la base même de mon fursona) mais celle-ci, "BattleWorld", n'est en réalité en germes que depuis 6 mois. Elle n'a donc rien à voir avec la première, et est une histoire indépendante. De base, elle devait partir d'un groupe d'étudiants au cours de leurs études, et suivre leurs quotidiens, aussi bien dans leurs questions sur la société, leurs angoisses quant à devenir adulte...Cette idée m'était venue en regardant le "Péril Jeune" d'ailleurs.
Mais au final, je n'ai pas accroché avec ce premier concept. Puis, petit à petit avec l'émergence de l'E-sport, j'ai voulu reprendre cette histoire et inclure le jeu vidéo au cœur de celle-ci. Mais ceci, c'est d'ailleurs une faute de ma part, je n'ai pas (du tout) précisé que l'histoire serait aussi basé sur l'E-sport, j'avais peur que révéler ce point allait trop spoiler, si j'oses dire, l'avenir du héros. J'ai aussi eût une volonté de ne pas donner trop de détails dans cette base aussi, afin de garder la plus grosse part de suspense et de rebondissements.
Concernant les lieux, je vais sans doute là aussi laisser place à la fiction. Il faut néanmoins que tout ait l'air cohérent pour éviter les questionnements, ce genre de choses. Par contre pour le personnage, si je conçois avoir tendance à sur-représenter ce malêtre, j'estimes néanmoins qu'une grande partie sera nécessaire à ce héros. Dans l'histoire, à de nombreux moments il ne saura pas comment agir ou répondre, voir fera des trucs complétement stupides...juste parce que le stress le submerge. Mais ce n'est pas pour autant que je vais le laisser dans son mal à tous les chapitres. Grâce à l'aide de ses amis et de l'histoire, il deviendra sans se rendre compte ce qu'il a toujours rêvé.

Enfin pour le jeu, c'est la première chose que j'avais cherché à définir en créant le scénario. Je le re-mettrais dans la base plus haut, mais je vais l'écrire directement ici :
Il s'agit d'un FPS à la première très orienté dans le massivement multijoueur. Le jeu part d'un concept simple : Les Gentils Bleux contre les Méchants Rouges, vous sélectionnez au début du mois l'une des deux armées pour laquelle vous tenez, et vous combattrez ainsi à ses côtés pour un mois entier, sans possibilité de changer de camp.
L'interface du jeu est tout d'abord une vaste map. Une ligne de front séparant les deux camps, et des batailles se déclenchant à certaines heures près de cette ligne. Les maps sont donc directement inspirés des vrais villes du monde, et chaque bataille influe sur le cours de la guerre, et donc la ligne de front. Ainsi si l'armée Bleue gagne la majorité de ses batailles, de nouvelles maps apparaîtront et les anciennes disparaîtront, les Rouges devant gagner à leur tour pour repousser l'ennemi.
Dans tout ça, parlons du joueur. Il commence en choisissant l'une des quatre classes disponibles : assaut, artilleur, médecin et sniper (il peut changer de classe quand bon lui semble). Au fil des batailles, il gagne des points d'XP pour sa classe, d'autres pour son profil général, et la monnaie du jeu afin d'acheter des armes, équipements etc... Le joueur participe au début à des matchs normaux, qui influent très peu sur la ligne de combat, afin de lui permettre d'apprendre le jeu sereinement. Ce n'est que lorsque le joueur a atteint un certain niveau avec au moins une classe qu'il peut participer à des matchs classés, les récompenses y étant plus fortes, et l'influence en terme de stratégie plus grand.

La stratégie justement, le joueur peut aussi influer sur les batailles en achetant avec la monnaie du jeu certains avantages, telle qu'un pilonnage durant la partie, ou un AC-130 (etc...). Ces avantages sont débloqués selon le rang de la personne dans le jeu, basé sur une espèce de MMR dans BattleWorld : plus le joueur gagne dans le jeu, plus ce dernier va cherché à trouver des joueurs à sa valeur, et si il les vainc, le joueur sera promu (sergent, caporal etc....). Plus le niveau monte, plus il est difficile de maintenir de son rang (les paliers supérieurs étant restreints pour éviter un trop grand nombre d'avantages en partie).
Aussi concernant les avantages, le joueur doit dépenser des points pour les débloquer, une grosse somme de points. Mais c'est un pari que fait le joueur, car si son armée gagne, il gagnera un plus grand nombre de points à la fin de partie, et aussi son rang augmente beaucoup plus (ou se maintient selon le niveau).
De plus, toutes les batailles ne se valent pas. Certaines feront beaucoup avancer la ligne de front, en gagnant, d'autres pas du tout. Ainsi, si par exemple le joueur gagne une bataille mais que la majorité des chars de son équipe ont été détruits pour cela, le jeu va alors restreindre le nombre de chars et d'avantages pour la prochaine bataille, donnant un avantage à l'équipe adverse. Néanmoins, le joueur a aussi tout intérêt à y participer car si l'ennemi gagne trop de batailles, il aura un avantage certain.
Il existe aussi diffèrents modes de jeux, tels que le Sabotage, la domination, la capture de drapeau (etc...) qui ont des influences différentes sur la guerre, nécessitent plus ou moins de joueurs, uniquement certaines classes ou toutes ... etc.
À la fin du mois, le jeu calcule votre score avec votre armée, et si celle-ci a majoritairement gagné vous recevrez un bonus de points.
Finalement, à chaque fin d'année, le jeu repart de zéro, la ligne de front étant rétabli au centre, et les rangs des joueurs sont remis à zéro (mais pas les équipements achetés).

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In the land of time, the no-eyed man is king.