De trouver autant de furry
qui partageaint les mêmes passions
Que certaines à moi, aussi
Je me relançais dans le dessin
En m'inventant un personnage
Qui aurait mes traits, chanterais mes refrains
Et qui pourrait me rendre plus sage
Je me suis accroché au net
Comme d'autres prennent des radeaux
J'ai rencontré des gens soit chouettes
soit complètement psychos
Y avait des weres, y avait des zoos,
Y avait des furverts, y avait des fur fous,
J'ai participé à une confurence
Et un furmeet, tout çà en France
J'ai eux des périodes bizares
Ou le réel se brouiller
Ou je rester très très tard
A tchater au lieu de taffer
Aujourd'hui c'est encore çà
Car je cherche le soutien
De l'âme de mon pauvre chat
Sans laquelle je ne suis rien
Comme plusieurs furs ici bas
On a le coeur bien atristé
De ne pas trouver l'amour
La où on peut le chercher
Il paraît que l'espoir fait vivre
Il faut donc le conserver
Même au point d'en être ivre
Même au point de se tromper
C'est pourquoi un doute s'installe
Dans ma fursonalité
Est-elle aussi vitale
Que j'ai cru et assuré ?
Je suis un être humain, certe.
Mais il faut bien distinguer
Quelqu'un qui court à sa perte
Et celui qui est ce qu'il est
Etais-je bien furry avant ?
Quand je n'étais qu'un enfant ?
J'étais un humain, c'est sûre
Mais pourtant pas moins un fur
C'est dur de se dire tout çà
Quand la distance nous isole,
Quand même le coeur n'est pas là
Quand la solitude m'affole
Le coeur du chat balance
Entre deux existences
La nuit tout chat est gris
Et mes pensées aussi
. . .
Le silence qui ne s'en suit pas est encore de Rimou
