C'est pas grave que tu critiques. Si tu disais " c'est parfait, rien à changer ", tu ne m'aiderais pas. Et puis, ce n'est que le premier essai d'un ado de 14 ans en matière de roman. Et puis tout le monde ne peut pas aimer.
Voilà, fin du premier chapitre, donc je le poste. Les personnages y sont un peu plus présentés et bien que ça ne fasse pas avancer l'action, ça me permet de me détendre un peu. si vous avez des idées pour améliorer le tout, ne vous gênez pas, je n'attends que ça !
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Chapitre 1 : Comme quasiment tous les matins en me réveillant, j’ai eu le droit à une thérapie : un câlin de la part de ma petite amie, Krystal. C’est une chatte au pelage blanc tigré de marron. Elle est un peu plus petite que moi. Elle à les yeux verts et elle est accro à la mode. Elle est ultra positive, excitée, fraîche, gentille et attentionnée. Elle est super douée en cuisine et en art, surtout en musique. Elle fait donc partie d’un groupe pop-rock très connu et apprécié par les furrys et son guitariste principal est un de mes meilleurs amis. Elle, elle est chanteuse, auteur et compositrice du groupe. On se connaît depuis l’âge de 3 ans – et on en à tous les deux 16 aujourd’hui – et cela fait un an et demi qu’on « est ensemble ». Je dis ça comme ça car on est juste amoureux et pourtant, elle dort, mange, vit chez moi, dans ma maison, située près de Paris, dans une petite ville qu’une personne sur mille connait. Elle loue sa maison et habite chez moi, son petit copain. Bizarrement, je suis un loup, c’est une chatte mais on s’en fiche, on s’aime. A la question : « comment compter vous avoir des enfants ? », on ne répond pas. On est des adolescents, on cherchera plus tard, au moins on est d’accord sur ça. J’ai parlé de son guitariste. Il s’appelle Seb, c’est un dragon noir aux yeux marrons, plus grand que la moyenne, avec une puissante musculature et à nous trois, on est super amis. Lui, il est rebelle, fort, il se fiche de l’école, il est impulsif. Il est très fort en sport, il a une répartie sidérante et sa spécialité, c’est de glandouiller. Il ne respecte que moi et Krystal. Moi je suis cool, gentil, plein d’humour mais un peu je-m’en-foutiste sur les bords. J’ai un pelage gris, sauf le bout de pattes et le ventre blanc que je tiens de mon père. J’ai les yeux bleus de ma mère. Je suis particulièrement nul en cuisine mais je suis doué en dessin et en pleins de trucs utiles (premiers soins, nettoyage de maison, logique,…)
- Bien dormi, mon gros loup ? me demanda-t-elle en ronronnant
- Si je te dis que j’ai mal dormi, je vais passer à un vrai interrogatoire, donc oui, j’ai bien dormi, rétorquais-je en me levant.
- Ah, les mecs, soupira-t-elle. Tu veux pas me faire mon petit déjeuner et me l’apporter au lit ?
- On reparlera de tout ça quand on aura pas cours, ce week-end, dit-je en lui lançant un tee-shirt. Met ça ma puce, si tu veux pas avoir froid. Je ne voudrai pas avoir à cuisiner, blaguais-je en l’embrassant.
- Je note, je note.
Je sortis de la pièce en direction de la cuisine, après m’être habillé, la laissant hésiter entre le petit haut vert qui va bien avec le jean ou le tee-shirt noir à manche longue qu’elle a acheté samedi dernier. La cuisine, toujours aussi mal rangée, faisait pitié à voir.
-Chéri, tu sais pas où est ma montre ? demanda Krystal depuis le couloir.
-Regarde dans le micro-onde !
- Si tu essayes de me faire comprendre qu’on doit ranger la maison, c’est réussi.
Je pris un bol que je bourrai de lait et de céréale et le posai à la place de Krystal. Puis je pris du pain et du beurre pour enfin m’asseoir à ma place et commencer à manger. Je finis mon petit-déjeuner le plus vite possible et partis mettre des chaussures épaisses, vu la couche de neige imposante qui reflétait la lumière bleue pâle de cette matinée. Je pris ensuite mon sac et attendis que la petite princesse ait finis de se brosser les cheveux.
- J’ai les cheveux en pétard ! J’ai besoin d’un compliment, Wolf !
- Tu as bonne vue, me moquais-je.
- C’est toi qui cuisine ce soir, rien que pour ça !
- Faudra que j’envoie un rapport de décès à tes parents alors. Et qu’ils m’envoient un chèque pour les funérailles.
- J’ai compris, mais alors ce week-end, c’est petit-déj au lit pour moi, les deux jours !
- Ca marche, mais je vais mourir de vieillesse si tu ne te dépêches pas !
J’attendis qu’elle finisse de mettre ses chaussures pour sortir. Dehors, en plus de la neige et du froid, il y avait du vent. Nous étions partis un peu plus tôt que d’habitude, prévoyant que la neige nous ralentirais, à juste titre, d’ailleurs. Après une dizaine de chutes et quelques bleus, nous entrions dans le lycée. A peine je passais la grille que la cloche retentit. Tout le monde monta en cours, en soupirant. Seb, Krystal et moi commencions par une heure de français. Quoi de mieux pour commencer la journée après tout, qu’une heure de cours soporifique avec un prof ayant deux de tensions vous expliquant que la PSR était attribut de l’antécédent servant de sujet au GN de la principale. Le cours se déroula sans trop de soucis. Seb, toujours en train de mâcher un chewing-gum bruyamment, les pieds sur la table, ne daigna même pas répondre au professeur. Krystal se fit réprimander pour me faire passer des messages avec marquer « je t’aime » dessus et moi, je ne sortit de mon semi coma d’hiver que pour expliquer la définition d’un zeugma. La sonnerie retentit pour la deuxième fois et toute la classe se dirigea vers la salle d’histoire géographie. Seb, cette fois, ne se contenta pas de ne rien faire en cours. Cette fois, il sécha les cours pour aller traîner dans les rues de Paris. Krystal, fanatique de la leçon, se concentra tellement qu’elle en oublia de se retourner vers moi pour me sourire. Mais en plein milieu du cours, rebondissement inattendu, l’alarme incendie sonna, obligeant tout professeur à suspendre momentanément son cours. Le prof, exaspéré, voulu continuer mais il dut bien descendre dans la cour comme tout le monde. La classe, plus que joyeuse qu’on arrête de parler de la décadence de Rome, sortit très vite te tous les élèves se pressèrent dehors. Mais une fois dehors, dans le froid, et sous la pluie qui venait de commencer, tout le monde fut moins enthousiasme, ce qui fit ricaner notre professeur. Après une attente interminable, et la pause commencée, on nous libéra enfin et je pus faire remonter la température de mon corps. Je partis rejoindre Seb, assis sur un banc, en traînant Krystal pendue à mon bras.
- Ca va toi ? lançais-je à Seb.
- Mon coup à marché donc ça va super bien, dit-il en souriant.
- QUOI ? C’est à cause de toi si je me suis gelée pendant 10 minutes ?cria Krystal.
- Pourquoi tu sors en tee-shirt manche courte quand il fait 0 degrés aussi ?
- Parce que le tee-shirt manche courte m’a coûté 60 euros et que je n’avais pas prévu de sortir !
- Quels arguments ! se moqua-t-il
- Arrêtez de vous bouffer le nez tous les deux ! finis-je par lâcher. Mais ils ne se calmèrent pas et passèrent le reste de la pause à s’enfoncer l’un l’autre. Je ne pris pas la peine de les écouter et m’assit à l’autre bout du banc pour observer quelques arbres dont le mouvement répété des feuilles ballottées par le vent devenait si relaxant qu’il en était presque hypnotique. Puis vint l’heure de retourner en cours.