SupInfoCom sera furry

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SupInfoCom sera furry

Messagede bongawonga » 20 Nov 2004, 18:27

Cette année à ma grande surprise, j'ai été tres surpris par le nombre de scénario furries présenté.
-un jolie histoire de loup-garou (écrite par un spécialiste du de tout ce qui est loup et miniautaures)
-un jeux à la running man dans les couloires du métro avec un hornito habillé e mexicain
-des petites souris équipé à la Tom clansy pou récupérer les dents des enfants
-un cheval qui déplace les plaque tectonique
-un coucou d'une horologe suisse fait une dépression
-Un fursuiter poursuivie par un bébé canard qui le prends pour sa maman
-Un fuirsuiter d'un film d'horreur ne parvient plus à enlever son costume

et devinez qui sont les personages de mon film d'animation?
et bien chers MJ et organisateurs de FF2 vous avez eu un sacré influance car étrangement mes personnages sont un méchant crocodile, sa femme une chamante petite lapine, un furet nervrotique et le maire de la ville est une séduisant et lunatique Anesse toujours plongé dans ses pensées.
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étonnant cette monté furry à Sup? pourtant aucun d'eux ne connais les furries, ni même des serie comme "Father of Prade" parmis tant d'autre
Bien maintenant il faut ces scénario soit validé par le jurry car seulement 1 sur 3 sera sélectionner
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Messagede Loupy » 21 Nov 2004, 08:56

-Un fursuiter poursuivie par un bébé canard qui le prends pour sa maman

*mdr*

c'a a l'air bien sinon ...
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Messagede Ozone Griffox » 21 Nov 2004, 20:05

Superbe ^.^ comme toujours
J'espère qu'on aura la chance de voir ton scénario sélectionné, ce serait "la classe" 8-)
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Messagede bongawonga » 21 Nov 2004, 23:16

voici la derniere version de mon scénario je sais qu'ici il y a de talenueux scénariste. leur aide me serait d'un garnd secour

Une délicieuse épouse

C’est l’histoire d’une charmante petite lapine qui tombe amoureuse d'un caïman. Il vivent dans une ville d’herbivore. Le caïman se plait à faire des farces méchantes et cruelles à sa compagne et au gens qui l’entoure. Lorsqu’ils se promènent ils ne peut s’empêcher de détruire tous ce qu’il voit, renverser le bateaux sur le quel ils sont, la bousculer ou l’effrayer. Elle rêvait de romantisme. Elle et les habitants le toléraient, le supportaient mais vivaient dans la crainte qu’un jour son appétit de carnivore se réveille. Son ami le lièvre essayait de la convaincre que les lapins ne peuvent vivre avec un carnivore. Un jour il te dévorera, même s’il t’aime, c’est dans sa nature il es carnivore.

Et un soir, comme chaque soir, le caïman et son épouse la lapine préparaient une délicieuse salade de printemps, quand par un geste maladroit elle se coupa le doigt.
Le caïman prit sa petite main et l’embrassa sur sa plaie. Il lui serrait de plus en plus fort son poignet. L’angoisse grandissait. Son regard est plongé dans ses yeux.
Quand il s’apprêta à l'allonger sur le sol, on frappa à la tête.
Un groupe de lapin sous les ordres du lièvres le submergea et le bastonèrent à mort. A présent il gisait sur le sol couvert de son sang, son épouse effrayer se blottissait tremblante dans les bras de son ami le lièvre.

Le temps a passé, elle était veuve et le lièvre en profiatait pour lui faire la séduire. Tout était comme dans ses rêves romantique, mais elle n’était plus heureuse. Son caïman lui manquait.
Alors qu’elle et le lièvre était sur barque, avec un petit air malicieux elle pût s’empêcher faire couler leur embarcation au milieux du lac.
Et elle le regardait avec le même regard que le caïmen, le lièvre se noyer.


j'hésite beaucoup sur la fin... et c'est vraiment trop glauque alors qu'il y a moyen de faire quelque chose plus érotique et séduisant que ça
Ici ça prends des air de "lune de field" de paulansky

alors je pensait à une autre version, ou j'ai laisser les personnages guider l'histoire. y a plus de dialogue, mais c'est qu'un essai

und sonnerie de téléphone retentit, une charamante lapine décrocha et dit:
-allo?
-bonjour ma cherie comment va-tu?
-bien maman et comment va papa et toi?
-tres bien, tres bien, tu nous manque. Tu viens toujours ce week-end
-oui
-tu es toujours ensemble avec ton petit ami?
-oui, il est vraiment adorable, je vous le présenterais ce week-end
-tu sais ma cherie, ce n'est pas un type pour toi
-maman!
-mais tu sais, il est pas comme nous
-combien fois faudra que tu me le dise
-je me fait du soucis pour toi
-tu n'a pas d'inquiétude à avoir, il est végétarien
-je sais bien, mais tu sais les caïmen son des carnivore, c'est dans le nature. Et même s'il t'aime un jour il te mangera.
-... il ne ferait jamais une telle chose, allez je te laisse maman, à tout l'heure
-à tout de suite, ma cherie

la lapine repose le combinet, une grosse main écailleuse se pose sur son epaule, un long museau descent lentement sur ses lèvres et lui dépose un baiser furtif
Un énorme caïman 3fois plus grand qu'elle s'allonge sur le tapis
le caïman:-ta mère ce fait encore du soucis
la lapine :-oui, tu la verra samedi, espéront que tout ira bien. allez dépèchons nous, il faut se préparer.

il arrivent devant la vieille maison familliale des lapins. La mère de la lapine sort pour les acceuillir, mais fait quelque pas en arriere quand elle se trouve face à son petit ami qui était comparé à elle un véritable collose
La maison semblait minuscule pour lui, il aait à peine la place pour s'assoire pres de sa compagne. Mais il cassait, tout était trop fragile pour ces griffes

voilà l'ambiance mainetant faut que je définise mes évenement et surtout ma chute...arghhh
vos opignons?
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Messagede Loupy » 22 Nov 2004, 09:48

Le premier est vraiment, vraiment trop glauque. Le melodrame qui finit mal, ca marche parfois, mais c'est dur. Sinon, un pamphlet sur l'accpetation des différences et des autres (le racisme ?) peut passer.
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Messagede Lone_Fox » 22 Nov 2004, 17:46

Je vais tâcher de regarder ça en détail ce soir pour te donner un avis. Reste à l'écoute !
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Messagede bongawonga » 24 Nov 2004, 16:51

BlankHare m'a envoyé un tres bon scénario pour film
je vais bosser ça avec plair, je vous tiens au courrant
merci encore BlankHare
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Messagede Lone_Fox » 24 Nov 2004, 16:53

Oooh, tous doublés par Blankhare !
Mais est-ce qu'il y a un furet névrotique dans son scénar ? :pupy:
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Messagede Rimou » 24 Nov 2004, 17:05

Z'avez pas remarquer que Timduru a presque la voie du Timon de Disney dans la doublure française ? ... bizar moi j'aurais même dis que c'était lui qui l'avait doublé 8-)
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Messagede Loupy » 24 Nov 2004, 17:48

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Messagede bongawonga » 24 Nov 2004, 17:55

pas evident d'intégrer un furet névrotique avec le concept que j'avais :?
Je voulais une histoire avec un carnivore dans une ville d'herbivore, avec la question de savoir si la nature carnivore du crocodile allait prendre le dessus sur sa passion. (... :) )

Je voulais faire une ville de furet mais ça fonctionne moins bien qu'avec une ville de lapin, qui sont plus mignon et font toujours office d'une belle proie.

je me permet de publié ton scénario ici
j'espère que Blank ni verra aucun inconvéninant! :roll:

c'est du beau boulot
Une chose est sur je ne suis pas scénariste, on a beau avoir de l'imagination. écrire une histoire c'est comme le dessin, c'est vraiment beaucoup de travail.

Il était une fois la cité des lapins en plein automne. C'est gentil, c'est mignon, fleuri et plein de petits zoziaux, limite dégoulinant mais sympa tout plein. Là les lapins chantent la sérénade aux lapines, se balancent sur des balancoires en se disant des mots doux, jouent à la corde à sauter et se roullent dans les fleurs. Ce genre de choses: c'est la saison...

Le lièvre en particulier se fait beau pour sortir devant son miroir, sous les yeux enamourés de plusieurs lapines et ceux jaloux de plusieurs autres lapins. "Je suis parfait," se dit-il en se chargant de bouquets et autres boites de chocolats, "cette fois ci ça ne peut pas rater".

Un peu plus loin, chez les femelles, on se prépare aussi activement. En ligne devant leur miroirs, les lapines les moins physiquement avantageuses y vont toutes en coeur à grand coups de fond de teint et de mascara, pleines d'espoir. Sauf une qui semble plus belle que les autres et bien réveuse. Sa voisine finit par s'interrompre pour lui parler.

"Encore perdue dans tes pensées? Ca n'est pas comme ça que tu te trouvera un homme..." L'autre n'a qu'un vague soupir et sa voisine bien intentionnée secoue la tête et se met à l'assaillir avec ses instruments de maquillage. Elle l'accepte assez stoïquement. "Pourtant, toi tu a le lièvre. Il est tellement beau... *plus sévère* Tu a tors de le repousser, le temps passe et chacun trouve sa chacune. Si tu attends trop et qu'il abandonne, tu sera seule."

Elle soupire à nouveau et fait la moue en se voyant toute peiturlurée. "Il n'abandonne jamais." Elle entreprends calmement d'effacer le maquillage pendant que son amie insiste. "Mais il a tout pour plaire! Il est... tellement...
- Pareil? Stéréotypé, vide, simple, classique... Ennuyeux.
- Hihi, les mâles sont tous les mêmes.
- Moi j'ai envie de..."

Elle sont interrompues par l'arrivée du lièvre qui viens droit sur la lapine. Fier, sûr de lui (et adulé par le reste du public féminin), il lui fait sa déclaration classique, finissant les yeux dans les yeux avec la lapine. Presque museau contre museau.

Mais la magie ne viens pas et, au contraire, les yeux de la lapine finissent par fuir. Elle se tends, lui aussi, elle se recule. "D... désollée..." et elle s'enfuie les bras chargés de ses fleurs. Coeurs de "ooohh" de déceptions chez les autres lapines. Le lièvre, le visage fermé, repart sans un mot.

C'est le soir maintenant. Assise à la fenêtre de sa chambre, elle rève encore en regardant au loin vers une forêt sombre et mystérieuse. Les fleurs et bonbons sont autours d'elle et elle prends une des fleurs... pour la jeter par la fenêtre "Il viendra." Une autre "Il ne viendra pas", et ainsi de suite.

En bas, caché dans l'ombre, un lapin les ramasse unes à une pour faire son propre bouquet. Une voix l'interpelle "Ca fait cinq jours que tu les ramasse tous les soirs... ta belle les trouve-t-elles au moins à son gout?" C'est le lièvre. L'autre se tends, pris sur le fait, mais vois vite que le lièvre et plus mélancolique qu'agressif envers lui. "Et ça fait cinq jours que tu lui en offre de nouvelles.
- Oui. Elle les jette toujours.
- Ca n'est pas de chance. Tu devrait en séduire une autre, elles rèvent toutes de toi."

Il se durcit et attrape l'autre par l'épaule. "La chance, c'est pour les perdants. Je la veut elle et aucune autre, c'est mon défit, une question de fierté, ça vas au delà de seulement elle et moi tu comprends?
-Uh... non...
-Bien sûr."

Il le relâche et commence à partir, s'interromps avec un demi sourire et, sans se retourner, "Au fait Martin... Bonne chance." Et il repart pour de bon. Martin reste, incertain, d'autres fleurs tombant derrière lui.

En haut la lapine jette la dernière fleur. "Il ne viendra pas."

Elle descends et retrouve ses parents, mortifiés de la voir si triste. Sa mère tente de la consoller tout en lui offrant un thé. "Allons allons, pourquoi cet air si triste?
- Je me sent seule Maman. Je pense parfois qu'il n'y a personne pour moi.
- Même pas ce jeune garçon si avenant qui fait le siège de la maison?
- Il ne comprends rien à rien...
- ...il est plutôt beau.
- Et ce que tu crois que, si on souhaite qqchose vraiment très fort, ça finit par arriver? Ou suis-je bête d'espérer.
- Ma chérie, on n'est jamais bête d'éspérer. Mais parfois..." Elle pèse bien ses mots "...il faut prendre ce que la vie te donne. Tu ne trouvera rien en ignorant ce pauvre garçon et en restant dans ta chambre à te morfondre.
- *soudainement inspirée* Mais bien sûr... Comment ais-je été aussi bête...
- *encouragée* Il faut que tu fasse un pas vers lui.
- Exactement! Le prince charmant de mes rèves ne viendra jamais de dehors!
- Oh chérie je suis si heureuse que tu finisse par compren...
- ...Il faut que ce soit moi qui aille le chercher!"

Elle se prépare, très décidée, enfilant un chaperon rouge pour l'occasion.

Le lièvre est chez lui. La chambre est pleine de photos encadrées de la lapine mais aussi de bouquets et de boites de chocolats. Il est justement en train de compter le contenus d'un bouquet en marmonant. Arivée à la fin "...mmm pas... Il viendra... Il ne viendra pas..." Il reste une fleur de plus. Il l'attrape rageusement, la broie et le gette dans une poubelle déjà pleine de fleurs froissées. Alors qu'renoue le bouquet, la porte s'ouvre violement et Martin fait irruption, essouflé.

"Elle s'en vas! Elle vas partir, en forêt!
- Qui? Quoi?"

Le temps qu'il courre dehors, la lapine est partie. Il ne reste plus qu'un attroupement surpris et inquièt regardant vers la forêt toute noire. Elle est plus menacante d'ici. Le lièvre est furieux. "On ne peut pas la laisser dehors sans rien faire! "

Allons la chercher avant qu'il ne lui arrive qqchose!" Il fait quelques pas vers la forêt et s'appercoit qu'il est le seul à avancer. Tous les autres restent totalement silentieux. Il hésite, regardant la forêt puis les autres lapins. "Martin?
- Je... C'est dangereux la nuit. Navré."

Le lièvre se durcit, prends une grande inspiration et se met à marcher. Il ralentis après quelques pas, regardant les arbres proches avec angoisse. Il s'arrète, il hésite, il recule et retraverse l'attroupement tête basse en bousculant tout le monde.

Il se retourne avant de les quiter "Demain. Demain à la première heure."

Marécage bien glauque entre les arbres noirs. Des bulles visqueuses éclatent ici et là en exhalant un parfum qui rends malade même les crapaux autochtones (c'est peut être de là qui vient la couleur de l'eau). Il y a des choses qui bougent dans les feuillages. La lapine commence déjà à se sentir moins courageuse alors qu'elle progresse péniblement.

Soudain surgit un énorme museau bardé de dents tranchantes. La lapine, minuscule à côté du croco, se fait saisir assez brutalement par de larges pattes.

Elle ouvre de grands yeux, lui une large bouche. Il se lèche les babines, elle tente de le repousser. Sa patte touche les écailles et elle s'imobilise avec curiosité, elle caresse le croco en le regardant mieux. Lui s'interromps, réalisant qu'il se passe un imprévus et tentant de comprendre la situation. Sa musculature luis sous la lumière de la lune, elle lui sourie timidement... avant qu'il ne l'ai réalisé, il se retrouve avec la lapine blotie tendrement entre ses pattes.

Il reste là, la gueule ouverte, pendant un instant puis le calme du moment l'envahis et il la serre contre lui. Elle lui embrasse le museau.

Il fait jour à nouveau chez les lapins. Le lièvre, très martial, inspecte une rangée de lapins au garde à vous armés de bric et de broc. "Messieurs, il est temps de prouver..."

Il est interrompu de nouveau par un Martin courant et essoufflé "Elle est revenue! Elle vas bien!". C'est la joie et le soulagement chez les lapins "soldats" et il n'y que le lièvre, coupé dans ses effets (et soudainement seul alors qu'ils courrent derrière Martin) pour s'assombrir.

La lapine est cachée par une foulle bien calme et chuchotante. Le lièvre se force un passage et est surpris de déboucher dans un grand cercle vide, mais il vas droit vers la lapine: "Ecoute! Nous nous sommes fait un sang d'encre, tu ne peut pas...

aahhh..." Il tombe nez à nez avec l'énorme croco engoncé dans un joli (mais trop petit) costume et se replie en catastrophe, terrifié. La foule rie, brièvement, avant qu'il ne l'incendie du regard.

De plus loin cette fois, il demande. "Qu'est ce que c'est?
(La lapine)- Mon fiancé.
(La foulle)- Oooohhh!
(Le croco)- *grognement gentil*" (Note: moi je ne le verais pas parler, pour augmenter le contraste et son côté sauvage)

Enfin, la lapine peut à son tour partager des activités d'amoureux avec son cher et tendre. Comme les autres, elle a droit à sa sérénade mais elle l'écourte très vite tant il grogne faux et fort en terrifiant tout le monde alentours. Comme les autres, elle se balance (après qu'il ai mis en orbite le couple précédent pour libérer la place) mais il est tellement lourd qu'ils finissent par terre et que l'arbre s'effondre. Ils tentent la corde à sauter mais un seul bout de la corde est tenue... elle le gronde pour le faire recracher le lapin qui était à l'autre bout. Penaud, il recrache son chapeau dans un triste état et le lui remet. Le malheureux, tétanisé, prends une grande inspiration avant de s'enfuir en criant. Le "roulage dans les fleurs", enfin, a un petit gout de buldozer.

Malgrés tout, elle est heureuse, radieuse lorsqu'elle rentre chez elle le soir.

Pour le repas, c'est carottes pour tout le monde. Le croco a faim et la dévore des yeux sans toucher à son assiette, elle ignore le danger et lui retourne des oeuillades amoureuses. Finalement, avec un gros soupir, il dévore la verdure en engloutissant de facon impressionnante assiète et couverts. Et nape.

La lapine en rie et commence à enlever séductivement son chaperon et le lui envoie... mais là, gros croco ou pas, ses parents interviennent pour séparer le couple. Elle finit enfin heureuse dans son lit, et lui roulé en boule dans un autre bien trop petit qui ne tarde pas à s'effondrer. Il regarde la forêt par la fenêtre avec regret, puis le morceau de tissus qu'il a toujours et sourie. Il se recouche, heureux lui aussi.

Le lièvre marche en long et en large au milieu de la place, passablement dévastée, entouré de lapins furieux et échevelés (ceux qui ont été éjectés de la balancoire ont chacun un oeuil au beurre noir). Les pleintes fusent de toutes parts: "On n'est plus en sécurité", "il n'est pas d'ici, il doit repartir", "on ne veut pas de monstre de son espèce". L'amie qui la veille tentait de maquiller la lapine tente un timide "Ce n'est pas qu'il soit méchant..." mais sous le regard noir de la foulle elle s'empresse de conclure "...mais il détruit tout."

Martin est dubitatif et pratique: "Oui mais qui vas le chasser?" Silence de mort, doucement toutes les têtes se tournent vers le lièvre. Celui ci est très droit et tendus, il rumine. "Je vais m'en occuper. Je vais lui rappeler qu'il n'est pas chez lui..." et il rajoute plus bas pour lui-même "...et que cette lapine là est à _moi_."

Le lendemain matin, le croco se fait beau et ne peut s'empécher de dévorer un ou deux oiseaux discrètement avant le déjeuner.

C'est le moment que choisi le lièvre pour l'aborder par la fenêtre, ne lui laissant que le temps d'avaller sa bouchée en catastrophe.

"Une belle journée.
- Gloup... *grognement interrogatif*
- Je me disais, puisque tu est le nouveau fiancé de la lapine, que ce serait bien de t'offrir un petit cadeau de bienvenue." Il lui jette un objet brillant, c'est un tout petit flacon en forme de lapine. "Du parfum. Elle l'aimera, garanti."
Le croco examine l'objet très délicatement, malhabile avec ses grosses pattes et manquant de le faire tomber, tandis que le lièvre poursuit.
"Vous faites un joli couple tous les deux, je ne crois pas ce que les gens disent...
- *grognement surpris, il reporte toute son attention sur le lièvre*
- ...que tu est une brute, que ce monde n'est pas fait pour toi, trop petit, trop fragile. Que les choses délicates et belles, toi tu les brise entre tes doigts."
Le croco se tends de plus en plus et fronce les yeux de facon hostile. Sans y penser il referme son poing autours du flacon.

Le lièvre lui tourne le dos, apparement inconscient mais souriant de toutes ses dents.
"- Comme ce parfum..." Juste à ce moment un léger 'ting' crystalin retentis et un liquide coule entre les doigts fermés du croco "...ou la jolie lapine."

Le croco est décontenancé. Il rouvre la patte pour trouver le flacon brisé. Le lièvre est venu tout près de lui pendant ce temps, il chuchote: "Tu vois? Son coeur à elle, il est bien plus fragile que ce flacon. Et irremplacable. Si tu l'aime vraiment tu doit partir avant de lui faire du mal. Regarde toi! Un croco et une lapine, ça ne se fait pas. Ca ne marche pas.

Les crocos mangent les lapines, ça ne peut que finir mal."

Il ramasse les morceaux dans la patte du croco qui ne sait plus que faire et les retire précieusement contre lui. "Elle sera plus heureuse avec moi. Et toi... tu a eu ton moment, maintenant retourne dans ton marécage, c'est ta place."

La lapine et en train de descendre en appellant le croco et le lièvre se replie vers la fenêtre. "Ne lui fait pas de mal."

C'est un croco hésitant et pensif que la lapine traine au déjeuner. Toute la journée il fait très attention: quant ils s'assoient ensemble sur un banc il y vas tout doucement... et pourtant le banc s'effondre sous eux. Le lièvre les regarde de loin, une scie cachée dans son dos. La lapine en rie. Quant ils piqueniquent, il machonne sagement ses légumes et ignore avec grand peine tous les oiseaux qui viennent se poser sur lui. Dans l'arbre au dessus d'eux, le lièvre est caché avec un sac de graines qu'il disperse sur eux. En fait c'est assez romantique.

Finalement ils retournent à la balancoire qu'il a cassée la veille. Elle traine là, misérable et inutile. Ils ont tous deux un pincement au coeur et il a une inspiration soudaine: il cours sur l'arbre, l'attrape et, dans un grognement effrayant, utilise sa force collosale pour le redresser. La balancoire est réparée et il y invite la lapine.

Tandis qu'il la pousse, ils discutent entre eux, à nouveau heureux et sans arrière pensées. Le lièvre, toujours aux aguets est écoeuré: "Idiot. Tu ne comprends vraiment pas, hein?"

Le soir venu, le croco sort de la maison de la lapine en catimini pour aller s'offrir un encas d'oiseaux... mais ses proies s'enfuient lorsque le lièvre saute là où elles se tenaient. "Tu n'aime pas les légumes? Dommage, et moi qui pensait que tu aimerai _ça_!" Il lui jette une tomate trop mure au visage.

Le croco recule, surpris mais réavance bien vite, grognant de toutes ses dents. Le lièvre n'est pas impressionné et lui balance un autre fruit. "Sale gros balourd! Croco puant! Elle est à moi, tu m'entends!"

La lapine est tranquilement dans son lit lorsqu'elle entends des bruits de bagarre dehors. Elle allume la lumière et vas pour descendre les escaliers.

Dehors, les fenêtres s'illuminent alors que la ville est réveillée par l'altercation. Le lièvre saute autours du croco, furieux, qui tente de le rattraper... Il s'immobilise soudain lorsque la porte de la lapine commence à s'entrouvrir.

Le croco en profite pour l'attraper, mais sans qu'il lui fasse le moindre mal, le lièvre s'effondre comme évanoui.

La lapine finit d'ouvrir la porte tandis que de nombreuses autres têtes pointent curieusement par les fenêtres alentours. Ils voient le croco, furieux et geule ouverte, dégoulinant de rouge (les tomates) et soutenant d'ue patte le corps apparement sans vie du lièvre. Horreur.

La lapine crie, le croco làche le lièvre qui tombe lourdement au sol. Il fait la grimace et rouvre les yeux un instant mais se reprends et continue à faire le mort aussitôt.

Le croco ouvre les pattes et grogne miserablement comme s'il tentait d'expliquer son cas à la lapine en larmes. Les murmures montent dans la foule et soudain la première pierre volle. "A bas le monstre!"

Le croco est chassé sous une pluie de pierre et doit courir vers la forêt. Soudainement ressussité, le lièvre se relève et s'époussette. Plusieurs lapines inquiètes l'entourent déjà avec soulagement mais il les repousse pour aller vers la seule qui l'intéresse. "*rire nerveux* Ca... Ca devait arriver. Il est parti maintenant.

Elle le regarde, incrédule, et s'enfuie en claquant la porte. "Ahem... Le choc, il est trop tôt. Elle ira mieux demain."

Le croco est seul, de retours dans son marcage. Il se regarde dans l'eau, si massif et impressionnant. Il serre dans ses bras le chaperon minuscule qu'il a toujours gardé et il pleure.

Chez les lapins, le printemps est de retours. On vois des couples avec plein d'enfant (dont Martin et l'amie de la lapine) se promener tranquilement. Ce que le croco avait cassé est réparé depuis longtemps même si les traces sont encore visible.

La lapine passe la patte avec nostalgie sur une trace de griffes dans un arbre lorsque le lièvre lui attrape doucement l'épaule. "Chérie? Pierre est encore tombé, il veut un baiser de sa maman."

Elle se retourne et vas s'occuper du petit lapin. Ils sont six en tout, que le lièvre couve des yeux avec une fierté non dissimulée. "Déjà beau et forts... Les plus vigoureux de tous les lapinaux de la ville.
- Oui. Tout le portrait de leur père." Réponds la lapine d'un air chargé d'ironie. "Bientôt ils seront assez grands pour voyager, voir le monde.
- Le monde c'est dangereux. Ils sont mieux ici, protégés..." Il attrape la lapine et la tire contre lui "C'est ma petite famille, et tant que je serais vivant, je te promet que rien qui a de grande dents ne s'en approchera."

Au pied du couple, les petits jouent tranquilement. L'un deux regarde son hochet en forme de lapin pensivement... soudain, il ouvre une très large gueule remplie de dents tranchantes certainement pas héritées d'un lièvre et tranche d'un coup sec la tête du hochet.
Fin.


elle est un peu trop longue pour un film d'animation; mais c'est une tres belle base de travail, et si ce projet n'est pas accepté alors de la selection par le jury en decembre. J'en ferais une BD, il est vraiment bien ce scénario

merci encore BlankHare
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Messagede Loupy » 24 Nov 2004, 18:02

Il est très bin ... *jaloux*
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Messagede Lone_Fox » 24 Nov 2004, 18:54

C'est un très bon scénario ça monsieur Blankhare (mais ça manque de furets), quoique effectivement un peu long pour un court métrage d'animation. De plus, je ne sais pas si toi Bongawonga, tu auras l'opportunité d'enregistrer beaucoup de dialogues.
En tous cas, voilà qui me stimule au plus haut point ! Je vais refléchir.
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Messagede RimouFroid » 24 Nov 2004, 19:49

Loupy a écrit:silly rimou


you've got it right. I'm definetly dumb
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Messagede BlankHare » 25 Nov 2004, 00:02

> je me permet de publié ton scénario ici
> j'espère que Blank ni verra aucun inconvéninant!

Aucun soucis: c'est cadeau. Tu en fait ce que tu en veut, tu le tronconne comme ça te chante, il a été écrit pour ça (et pui ça me replonge les pattes dans l'écriture ce qui est toujours amusant).

...d'ailleurs ce n'est jamais qu'une vertion un poil enrichie de _ton_ idée de départ. ;)

Je l'avais envoyé en message privé au départ uniquement dans l'esprit de ne pas poluer le forum avec un très gros post, que je pensait assez aride pour la pluspart des lecteurs non impliqués dans ton projet.


Quant aux problèmes de durée et de dialogue, j'en suis très conscient.

Pour la durée, j'ai écrit le plus vite possible un premier jet en essayant de te donner du matériel récupérable. L'idée était que, connaissant mal la durée dont tu avait besoin, mieux valait en faire trop et te laisser personnaliser le tout en faisant des choix que pas ne pas en faire assez et te donner du vent.

Pour le dialogue, c'est un métier... que je pense être encore loin de maitriser. J'écrit beaucoup de morceaux de dialogues pour faire passer les idées/ambiances à l'équipe mais il est clair que ce ne sont que des documents de travail et qu'un plus pro que moi devrait pouvoir les condenser et les épurer considérablement.

En d'autres terme, je te laisse quand même un peu de travail. Mais n'hésite pas à me rapeller si il y a des zones d'ombres... ou juste pour me tenir au courant car je trouve ça très interessant de voir un scénario évoluer en passant par plusieurs mains.


A part ça, je suis ravi que tu aime cette base et j'éspère que tu t'amusera bien avec. Bonne chance pour ton projet.


Blank.

P.S. Au fait, je viens de rentrer chez moi et suis donc à nouveau joignable sans passer par le griffox.
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