Y'a quand même quelqu'un dans les commentaires qui a entendu parler du mot "yiff"
J'ai été sympa, je lui ai filé la définition d'Urban-dictionnaries.
Ils sont graves ces journaleux
Modérateurs: modérateurs, admins
Y'a quand même quelqu'un dans les commentaires qui a entendu parler du mot "yiff"
Rimou a écrit:J'me dis qu'à force qu'ils se prennent des portes fermées dans la gueule, ils finissent par ré-inventer la réalité, ou du moins la généraliser depuis des cas spécifiques que je n'ai pas franchement croisé pour le moment ...
Rimou a écrit:Et ça, tant qu'on se fait pas violence pour faire un minimum vitrine nous-même aussi, c'est sûre qu'il ne restera toujours que ceux qui vont aller chercher eux-mêmes ce qui les bottent, et pas forcément prendre une certaine réalité de terrain en compte.
Vector a écrit:Dans la même démarche, les organisateurs de l'EF ont décidé de séparer cetta année l'artwork show en 2 sessions, une tous publics et l'autre réservé aux productions pour adultes. Je salue l'initiative, car on n'a pas toujours envie de voir ce genre de choses.
Tercyn a écrit:Bon, je pense que ce lien a sa place ici, Agnès Giard (tiens y'a Liberation en lien en plus...) :
http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_ ... %A7on.html
Ometochtli a écrit:Y'a quand même quelqu'un dans les commentaires qui a entendu parler du mot "yiff" (avec ce mot-clé et un peu de bonne volonté, Agnès Giard arrivera peut-être à remonter la piste), mais pour n'avoir aucune idée de l'étymologie du mot, ce commentateur ne doit pas avoir une idée bien précise du fandom.
Lord Foxhole a écrit:Donc, à mon avis, nous sommes en droit d'être mécontents quand de soi-disant journalistes se contentent de caricaturer au lieu de faire convenablement leur boulot...
Rimou a écrit:Vector a écrit:Dans la même démarche, les organisateurs de l'EF ont décidé de séparer cetta année l'artwork show en 2 sessions, une tous publics et l'autre réservé aux productions pour adultes. Je salue l'initiative, car on n'a pas toujours envie de voir ce genre de choses.
Moi également.
Quand j'ai vu la dose invraisemblable de cul qu'il y avait à l'artshow de l'EF12, j'avais de quoi tourner de l'avis des journalistes de bas étage très aisément.
aoikitsune a écrit:Pensez que ca serait certainement aussi moins vendeur. La dramatisation et l'exagération, voir la médisance attire bien plus de lecteurs. Un des meilleurs moyen bien souvent d'avoir un bon papier d'un journaliste c'est qu'il veut te brosser dans le sens du poil parce qu'il sait que ca lui en coutera plus de cracher dans la soupe (donc en gros d'etre une industrie ou d'avoir un gros pouvoir financier ou politique), ou alors c'est que c'est un des notre qui a infiltré le journal.
A chaque Anthrocon par exemple, la télé locale fait des reportages plus que positivistes sur la conv. Forcément vu le pognon que la convention rapporte a la ville et aux commerces locaux chaque année et que ca ne fait qu'augmenter d'année en année, il serait malvenue a la presse locale de faire un papier qui remette cette petite industrie en question et qu'elle fasse ses valises pour aller ailleurs. Par contre le jour ou ca rapportera plus assez ou qu'il se passera un bon gros drame capable de faire un joli gros titre et un beau scoop, la comme par hasard ca risque de changer.
Lord Foxhole a écrit:Dans le milieu de la bande dessinée, par exemple. Après la Seconde guerre mondiale, en France, le monde politique et intellectuel crachait sur la BD... Faut dire que la plus grosse partie du matériel édité venait des Etats-Unis, et que les communistes étaient puissants en ce temps-là ! Les comics venaient de l'Empire du capitalisme, donc de l'Enfer... On voulait pas de ça chez nous : ça allait pervertir nos pôvres enfants.
Lord Foxhole a écrit:Et puis, à la fin des années 1960, certains ont fait remarquer que les Français faisaient de très bonnes bandes dessinées (Astérix, par exemple) et que c'était une industrie qui rapportait pas mal de thunes à l'Etat. « Quoi, ça rapporte tant de pognon que ça, ces conneries !? ».
Ben oui...
Alors, curieusement, en quelques années, le discours a complètement changé... Tout à coup, la BD, ça devenait respectable. C'était un facteur économique important, vous comprenez.
Ometochtli a écrit:Ah bon, donc la diabolisation de la BD, c'est un phénomène franco-français, selon toi ?
Et The Seduction of the Innocent, c'est un Français qui l'a écrit, peut-être ?
Ometochtli a écrit:Désolé milord, mais là, c'est une énormité de plus. J'ai fait un petit calcul. En 1975-76, Spirou (édition française) tire à 75.000 exemplaires, Pilote à un peu plus de 100.000, Tintin à 90.000. À titre indicatif, un numéro de Pilote valait 2,50 FF en 1972 ; un numéro de Spirou, 1,20 FF en 1970. Même en cumulant les tirages de toute la presse jeunesse vendue en France et les ventes d'albums, tous genres confondus et en supposant que tout cela soit très très fortement taxé (ce qui n'était pas le cas), il est très douteux que les revenus générés par la BD française aient contribué à rendre la BD plus respectable aux yeux du gouvernement.
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité