Ometochtli a écrit:À titre indicatif, un numéro de Pilote valait 2,50 FF en 1972 ; un numéro de Spirou, 1,20 FF en 1970. Même en cumulant les tirages de toute la presse jeunesse vendue en France et les ventes d'albums, tous genres confondus et en supposant que tout cela soit très très fortement taxé (ce qui n'était pas le cas), il est très douteux que les revenus générés par la BD française aient contribué à rendre la BD plus respectable aux yeux du gouvernement.
Dans ce cas la métro qui est gratuit devrait couter de l'argent a ses éditeurs alors ?
Même si je sais bien que les pubs publiés dans les spirous et autres des années 70 rapportaient certainement pas des milles et des cents, il faudrait aussi les prendre en compte, et derriere il faut prendre aussi en compte tout ce que ca fait tourner d'autre et les gens que ca nourris. Faut bien les imprimer, faut bien les livrer, et même si ca pouvait etre négligeable par rapport a d'autre chose, c'était toujours ca de pris.
Souvent aussi ces magazines sont un peu des vitrines pour les séries de l'éditeur et sert a vendre et a faire la promo des autres albums et des autres auteurs. Ces magazines étaient un maillon de la chaine de l'édition, derrière il y avait aussi tout le merchandising, et même si c'était pas grand chose par rapport a certains chiffre de l'édition d'aujourd'hui (encore qu'aux US certains éditeurs de comics reverraient de vendre autant de numéros qu'a une certaine époque), faudrait aussi voir a la marge qu'ils pouvaient bien faire a ce moment la. Ça a servi aussi a mettre en place toute l'industrie actuelle. Si ca n'avait pas été rentable, ils auraient mis la clef sous la porte et fais autre chose.
Il ne faut pas oublier non plus que presse imprimerie et politique ca a des intérêts des fois communs. Lord a raison sur un point, quand les comics étaient légion en France après guerre les communistes aimaient pas ca, et puis quand ils ont sortis Pif on les a moins entendu d'un coup ;p