FranceFurs - Forum Furry

hey hey! Second projet, moins ambitieux celui-ci.
J'ai pris l'habitude de trouver un furry célèbre par jour et me suis dit "pourquoi ne pas le faire partager?"
c'est donc parti, et on commence avec

Le furry du jour: La panthère rose.
C'est sur le thème mythique de Henry Mancini, que le personnage animé de la Panthère Rose fait sa première apparition en 1964, dans le générique du film éponyme de Blake Edwards. Le cinéaste avait sollicité le talent de deux spécialistes du dessin animé, Friz Freleng (animateur entre autres de Daffy Duck et Bugs Bunny) et le producteur David H. DePatie. Ce coup de génie (certains prétendent que le générique est le meilleur moment du film) eut une répercussion inattendue: répondant à l'enthousiasme des spectateurs, les studios United Artists commandèrent aux créateurs de nouvelles aventures de l'extravagante panthère. Projeté en première partie d'"Embrasse-moi idiot !" de Billy Wilder, le premier épisode "La vie en rose" remporte l'Oscar du meilleur dessin animé en 1965. La carrière de la Panthère Rose était définitivement lancée. L'humour et l'inventivité des courts métrages pop et glamour leur ont assuré un succès indéfectible jusqu'aux années 80.(Merci à la FNAC pour ces belles informations)

Ahlala, on en apprend ici hein?

Héhéhé j'étais justement costumée en Panthère Rose ce week-end au Carnaval de Villers.. On avait un char avec une vingtaine de Panthères

Et y'a un nouveau jeu de la Loterie Nationale belge qui reprend ce personnage, depuis quelques semaines

(Sans parler du remake avec Steve Martin et Jean Reno, qui va pas tarder à sortir chez nous )....

les photos , les photos , les photos ! ;)))

Je les ai pas encore, sinon je vous les aurais déjà filées:)

Le furry du jour: John BLACKSAD.
Blacksad est une bande dessinée qui, dès le premier tome, est devenue une référence pour les amateurs. 3 tomes parus jusqu'a présent, chacun visite un style du polar différent.
Muni d'un superbe dessin et d'un scénario sans faille, Blacksad est unique en son genre. Le personnage de John Blacksad possède une personnalité bien aux héros de polars noirs, mais très bien cernée par les auteurs.
Le premier tome, Quelque part entre les ombres, nous permet de rencontrer blacksad et son univers(très sombre), amoureux d'une actrice qui fut son ex-protégée(et un peu plus), celle ci se fait tuer, et le commisaire de la police, corrompu malgré lui, place ses espoirs en John.
Le second tome, Artic nation, se passe a The Line, petit quartier d'une ville, où des personnes croient en la pureté de la race blanche(nazisme, Ku Kus Klan), Blacksad étant un chat noir...
Le troisième tome, âme rouge est beaucoup plus basé politique, bien plus difficile a comprendre, et donc a résumer en trois lignes, il est, comme ses deux ancêtres, incontournable..
meilleure série 2006 à Angoulême.

Boh c'est un flic talentueux qui a roulé sa bosse quoi.

Oui, mais je trouve qu'il a la classe alors j'en rajoute^^ c'est la seule fois que je le fais promis

Mon Blaaaaaaaacksaaaaaaaaaaaaad !!!! *visage défiguré d'un fan istérique* Qu'il est sexy, qu'il est félin, qu'il est viril, qu'il est... qu'il est Blacksad quoi ^_^

Blacksad très très bonne bd j'en raffole vivement le tome 4, mais toutes les bonnes choses se font attendre.

Je dirais pas personnalité assez négative c'est peu être un peu fort ^^

Bon, cette phrase semble pas vraiment ètre apréciée donc je lai changée ni vu ni connu.
Le tome 4? Je l'attends pas, ça serait trop long (deux ans pour le 3 quand même) et je veux pas qu'il sorte vite parce que les dessins pourraient en souffrir

Le furry du jour : Maus
L'auteur a recueilli les souvenirs d'un survivant de l'Holocauste:son père. Temoignage poignant sur l' extermination des juifs durant la seconde guerre, une bd sans concession traitée sur le mode animalier.
Prix Pulitzer en 92, Alph'art album étranger 93.
Piège à souris...
Art Spiegelman, auteur underground américain projette de réaliser une bande dessinée sur le parcours de son père, juif d’origine polonaise, pendant la seconde guerre mondiale. Pour ce faire, le dessinateur se rend chez lui et écoute le récit que lui fait ce dernier de son expérience des ghettos, des camps de la mort. Maus est donc la retranscription de ce témoignage poignant et sans fard au cœur de la barbarie nazie. Mais c’est aussi l’histoire de la relation d’un père et d’un fils que cette entreprise commune amènent à se revoir après des années de séparation et d’incompréhension.

Cet OVNI dans le monde de la BD de l’époque – la première publication date des années 1980 - possède a priori toutes les qualités pour mériter d'être ouverte : il est écrit par un auteur Underground américain au dessin noir et blanc très stylisé, il raconte - encore ! - l’holocauste.. En plus le récit s’étale sur 300 pages, avec même une histoire dans l'histoire puisque l’auteur se représente lui-même réalisant son livre. Enfin Maus est publié en français par Flammarion, une maison d’édition qui se désintéresse habituellement de la BD.
Cette bande désinée a amplement mérité ses multiples distinctions. On plonge tout entier dans le livre et vit le parcours des personnages - leur histoire personnelle et à travers elle l’Histoire - de façon très intense et particulièrement captivante. On ressent une grande sincérité et une très grande exigence de la part de l’auteur, une qualité d’introspection et un refus de l’enjolivement qui font de Maus un livre unique.
Peut-être un petit investissement vous sera-t-il nécessaire au cours des premières pages pour accepter les partis pris narratifs de l’auteur et son graphisme. Mais vous vous y ferez bien vite avant de leur trouver toutes les qualités du monde… Une BD sincère, bouleversante et enrichissante, un pur chef d’œuvre !
En le relisant, j'ai été frappé par le contraste vie actuelle/vie de guerre. En effet, en plus des actions qui se passent, la période de guerre semble si grave que la simplicité de chaque action des personnages du présent devient amusante.

Ah, là, Mister Setsuki, tu attires mon attention avec tes persos animaliers...
Maus est une oeuvre particulièrement atypique dans l'histoire de la bande dessinée, car Spiegelman se situe là au carrefour de plusieurs courants :
- la BD "animalière" ;
- la BD "documentaire" ;
- la BD "biographique" (ou même ici auto-biographique).
Bref, on pourrait véritablement parler ici d'un mélange de genres plutôt hardi... Mais c'est une expérience graphique qui, à mon avis, s'est imposée d'elle-même à Spiegelman, hanté par un passé famillial douloureux. On en revient à l'une de mes théories favorites : seules les personnes qui se sentent fondamentalement malheureuses parviennent à réaliser des chef-d'oeuvres !
Dans le cas de Spiegelman, je salue son courage à être parvenu à dessiner cette histoire qui le touche de très près... Mais, comme je l'ai déjà écrit ailleurs, il utilise le subterfuge commode (si apprécié des dessinateurs furry) de travestir les acteurs en animaux.
D'ailleurs, il y a une scène assez révélatrice où l'on voit Spiegelman en compagnie de son psy : ils ont le visage manifestement masqué (tous les deux avec des têtes de rongeurs). Donc, il me semble clair que l'auteur indiquait là, pour ceux qui ne l'avaient pas compris, que le déguisement des personnages est juste un procédé. Spiegelman, psychologiquement, avait sûrement besoin de ça pour parvenir à dessiner son histoire... Une histoire tellement douloureuse qu'il ne pouvait la raconter qu'en la déguisant un peu.

Je suis tout à fait d'accord avec toi Lord, ce n'est pas pour les furries que spiegelman a dessiné des souris, des cochons et des chats, mais pour masquer les personnages( si j'ai bien compris ta réponse que j'ai eu un peu de mal a comprendre ).
Enfin, apparement, mes "furry du jour" créent des réactions et ça fait plaisir et ça motive!

Ah ! Moi qui pensait être parfaitement clair… C’est sans doute que j’ai enclenché mon programme « blaba de bibliothécaire / exégète de la BD » sans m’en apercevoir…
C’est sûr que Spiegelman n’a pas réalisé Maus pour des furries, mais bien parce que ça répondait à un besoin chez lui.
D’ailleurs, heu… On a déjà évoqué ici quelques fois les questions : « Tel ou tel artiste est-il furry ? » ou, c’est quoi finalement une « authentique BD furry ? ». Questions auxquelles il est toujours délicat de répondre.
D’une manière générale, je préfère parler de « BD animalières », surtout quand il s’agit de la production européenne (je parle ici de séries comme la Sibylline de Macherot, le Canardo de Sokal, le Lapinot de Trondheim, etc).
Le terme « furry » me semble, à proprement parler, qualifier essentiellement les comics undergrounds américains produits par des auteurs qui se réclament du mouvement furry.
M’enfin, comme cela semble t’intéresser, je suis sûr qu’on en reparlera fréquemment ici (à quand un « Spécial Pif le chien » ou « Moustache et Trotinette » de Calvo ? )

Ah d'accord, j'avais donc pas très bien compris mais je crois que c'est plutot moi qui était fatigué que toi qui expliquais mal.
Oui donc, je ne dis pas que l'auteur dessine des furries, mais que cette bande dessinée en particulier en contient, c'est une biographie mettant en scène plusieurs fois l'auteur, alors je parle forcément beaucoup de l'auteur.
D'ailleurs plusieurs fois dans les futurs furries du jour, le furry utilisé ne sera pas forcément l'oeuvre d'un auteur furry.
D'ailleurs le suivant arrive dans quelques instants!