Pas facile d'avoir une définition à la fois courte et qui englobe tout le monde.
Une définition générale, ça oblige à ne parler que d'un principe de base, quelque chose d'abstrait.
Une définition courte, ça oblige à choisir des mots pointus. Mais on a le temps pour se mettre d'accord sur ces mots.
Ce qui ne rend pas les choses faciles, c'est qu'on ne peut pas définir le furry à partir de signes extérieures qu'on peut voir et toucher. Les signes extérieurs varient selon la façon dont les furs se servent du furry.
Autrement dit, de l'extérieur, on ne voit pas de point commun entre des artistes, des furs qui jouent leurs prôpres rôles dans FurryMuck, des fursuiters qui se retrouvent dans des furences, les Weres qui mordent leurs entourages... Et que penser de tous ces furs chez qui tout ce passe à l'intérieur, et qui ne montrent à personne qu'ils sont furries, sauf le jour où ils l'avouent à quelqu'un?
Dans mes explications je n'ai pas pu prendre des furs en exemple. Les particularités de chacun nous auraient écartés du sujet. Pour ça, il y a
la question lancée par BakaNeko qui tombe à pique.
Alor merci Rasputch! Grâce à ton témoignage, tout le monde peut comprendre comment ça marche.
D'abord le furry, c'est une façon de penser des personnes. La personne, ça peut-être :
- soit-même (c'est le cas de Rasputch)
- d'autres furs (Rasputch a remarqué que ce n'est pas le cas chez ceux qui n'aiment que les vrais animaux),
- des non-furs (moi j'y arrive, ça m'aide à me réconciler avec les gens)
- des personnages imaginaires (des personnages de BD par exemple)
Dans le cas de Rasputch, c'est d'abord lui, Rasputch, qui se sent furry. C'est très souvent le cas chez les furs, mais c'est pas général. Certains furs n'appliquent pas le principe furry à eux-mêmes, du coup je peux pas le mettre dans la définition générale.
Rasputch explique qu'il ne se force pas pour être furry. Pour lui, ce n'est pas quelque chose de conscient... de réfléchi. Rasputch ne s'est jamais dit: "je vais faire comme ça, ça à l'air bien". Bref, Rasputch n'a rien fait pour devenir un fur, Rasputch est un fur, un point c'est tout.
Je n'ai rien à redire. Moi non plus, je n'ai pas réfléchi pour être fur. J'ai l'impression de l'avoir toujours été. D'ailleurs, je ne crois pas qu'on devienne fur sur un coup de tête, pour faire comme les autres, ou pour s'amuser...
Bon, et puis, il va falloir se mettre d'accord sur le sens du mot "ressentir", Rasputch dit: "le furry m'a servi de base pour mieux comprendre et accepter mes instints".
C'est bien ça le ressentir, tout ce qui vient de l'intérieur: les pulsions, les sentiments, les sensations, la spiritualité... Je ne suis d'ailleurs pas contre (ni pour) l'idée de Rasputch qui dit que tout est mécanique! Oui, oui...
Sinon, Rasputch s'énerve: il n'est pas comme un furry, il *est* un furry. En fait, Rasputch, tu expliques très bien que quand on est fur, on ne fait pas de différence entre la représentation furry d'une personne, et... et... la personne telle que les autres croient la voir.
Pour un fur, ce sont les autres représentations qui sont mauvaises. Comme tu l'expliques si bien pour toi: chez un fur, c'est la représentation furry qui *restitue le mieux* la *vraie* personne.
Sinon, les idéologies foireuses qu'on trouve sur Internet, moi aussi ça me fout en boule. Certains furs tirent la couverture vers eux en voulant imposer leurs raisons d'être. On en trouve chez les gays, les idéologistes de la Nature sauvage, les dessinateurs de Toons, les Weres, etc. Ils font tous l'erreur de vouloir imposer leurs visions aux autres.
Ce qui commun entre tous les furs, c'est seulement une manière de faire au moment de penser une personne ou un personnage. Ca s'arrête là.