nouvelle année, nouvelle histoire

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nouvelle année, nouvelle histoire

Messagede Polothebabacool » 05 Jan 2010, 20:38

pour commencer bonne année à tous !
après une petite absence sur le fofo, je reviens avec une nouvelle histoire.
le scénario est déjà écrit mais pour le moment il n'y à que 3 pages. si cela plait je posterai une nouvelle page par semaine.
bonne lecture à tous.

musique d'intro. ( il parait que ça se fait !)
http://uk.video.yahoo.com/watch/4448249

Before the Dawn

Chapitre 1

La pluie tombait sur Eurocity, de lourdes gouttes s’écrasaient sur les toits plats et gris qui s’étendaient à l’infini. Comme si un enfant s’était amusé avec un jeu de construction monochrome. La pluie tombait mais tout le monde s’en fichait, cela faisait bien longtemps que plus personne ne sortait dans les rues à cette heure. Si vous aviez observé le même endroit quelques heures auparavant, c'est-à-dire, vers 5h du matin, vous auriez pus voir des milliers de gens, vêtus d’uniformes blancs, partant tous vers le même but : produire. Telle une foule lobotomisée et dénuée de toute volonté.

Bernie n’aimait pas la foule, il la trouvait impersonnelle, vide et con. Bien qu’elle soit constituée de dizaines, de centaines d’être humain, eux aussi, vide et con.
Vers 10h Bernie se leva, c’était son jour de congé, le seul depuis plus de 6 mois.
Il se dirigea vers la douche, il lui restait quelques crédits d’eau. Après plusieurs minutes d’une eau chlorée et à peine tiède, il en sorti, les yeux rongés par le chlore. Il comprenait pourquoi le service sanitaire Technos recommandait de ne pas prendre de douche plus de trois fois par semaine. Il revêtis l’unique vêtement autorisé, cette combinaison blanche de plastique et se dirigea vers la cuisine, il se servi un café ou si vous préférez un mélange de caféine et d’un savoureux mélange de produits pour le goût et la couleur.
Il alla s’asseoir, posa le café sur la table et regarda autour de lui, tout était blanc, les murs, le plafond, les meuble, absolument tous était peint d’un blanc qui commençait à passé. Il poussa un grand soupir. Il voulait parler, se parler mais tous les logements étaient surveillés par la police Technos, guettant la moindre parole de révolte pour la tuer dans l’œuf et par tuer je me fais bien comprendre. Finalement il se dirigea vers un petit meuble à vaisselle, blanc bien sur, enleva plusieurs piles d’assiettes et de couverts en tous genre pour laisser apparaître dans le fond un lecteur K7. Il le gardait là comme un trésor, il y à encore quelques années cela aurait ait rire tous le monde mais maintenant il était peut être le seul à pouvoir écouter librement de la musique après le grand autodafé de l’an 2. Il l’alluma et mis le casque poser à coté, c’était un de ces gros casque avec une prise jack de 6.5 mm.
Bernie farfouilla dans la pile de K7 caché par plusieurs verres et pensa que du Black Sabbath collerait parfaitement à l’ambiance qui régnait dans l’appartement. Il pris une chaise à sa porté et resta assis dessus pendant de long instants. Quel plaisir, à la fois si simple et si dangereux de pouvoir entendre encore et encore la voix d’Ozzy, de Jagger, de Freddie ou de Halord. Il restait là, planté devant le lecteur, à observer les gros Vu-mètre, à regarder les aiguilles tressautant au rythme de la musique, dernier mouvement de révolte dans ce monde. Lui qui auparavant avait été un défenseur des libertés et des droits de l’homme n’était plus que l’ombre de lui-même, un corps vidé de toute volonté propre et qui n’avait put qu’observer la chute de la démocratie telle qu’on la connaît. A croire que dans toute son évolution l’homme y avait perdu l’un de ses atouts fondamental, son esprit de contestation. Bernie en était arrivé à avoir une obsession, un besoin de destruction, il voulait tous faire disparaître, revenir au commencement de l’humanité, appuyer sur le bouton reset. Marrant pour quelqu’un qui était plusieurs fois à la fête de l’huma.
Il en voulait au monde entier de n’avoir rien fait pour empêcher la monté au pouvoir des Aristos et des Technos, il en voulait au monde entier mais cette colère était surtout contre lui. Par deux fois dans le passé il avait renié ce pourquoi il s’était toujours battu. Ce jour de la grande purge restait pour lui comme un cancer qui le rongeait de l’intérieur et plus il y pensait plus la sensation de vide l’envahissait.
La grande purge avait pour but d’éliminer tous les opposants au régime et toute personne ne rentrant pas dans l’idée que le pouvoir ce faisait d’une société parfaite. Philosophes, écrivains, musiciens, dissidents politique, sans abris, homosexuels et tous ceux qui ne rentrait pas dans le moule. Lorsque la police Technos était venu arrêter sa famille pour complot, il leurs avait dit qu’il n’était pas au courant des activités de sa famille ; lorsque cette même police était en train d’embarquer son conjoint, il leurs dit qu’il ne le connaissait pas et qu’il ne fréquentait pas ces gens là.
L’idée dans finir lui avait déjà traversé l’esprit mais c’était impossible, les Technos avaient implantés dans chaque citoyen un ensemble de capteurs et dès qu’ils recevaient l’information d’un grand stress ou d’une baisse des fonctions vitales, ils envoyaient une équipe médicale dans la minute. Même notre choix, certes le plus égoïste, mais le fondamental nous avaient été retirés.
Alors Bernie restait là, à écouter de la musique qui lui rappelait un passé pas si lointain où l’on pouvait encore jouir de certaines libertés.
En repensant à cela, il vient à essayer de se souvenir comme on n’en était arrivé là, se souvenir de l’an 0 et de l’événement déclencheur, ce que tout le monde appelait Ca.













John était un jeune loup d’une vingtaine d’années à la robe grise et blanche, vivant à Los Angeles. Il menait une existence tranquille, rythmée par les études, les amis et tous ce qui occupe les journée d’un jeune loup.
Aujourd’hui était un jour spécial pour John, il allait recevoir affectation militaire après ces 6 mois de classe. Il n’aimait pas l’armée mais venant d’une famille pauvre c’était le seul moyen de continuer ces études d’ingénieur, alors il s’était engagé. Une seule affectation de 3 mois et il pourrait reprendre les cours alors il prenait sur lui. En se dirigeant vers la boite aux lettres, il espérait qu’ils ne l’enverrait pas trop loin de LA. En ouvrant la lettre il appris qu’il partait pour l’Eurasia dans 3 jours, relever les sentinelles au Mur.
Il reparti vers sa maison, la lettre à la main, l’air hébété. Dans la cuisine son père prenait le petit déjeuner, le grand loup se détourna de son journal et regarda son fils.
- Alors ? tu pars où ?
- L’Eurasia, au Mur.
John se laissa tomber sur une chaise et mis sa tête entre ses pattes.
- Merde ! c’est vrai que ce n’est pas la porte à coté mais 3 mois c’est court et puis… il ne se passe rien là bas depuis Ca.
- Je suis d’accord avec toi, il ne se passe rien depuis 5 ans alors pourquoi envoyer des gens surveiller le Mur !
- Principe de précaution ! je dois te rappeler ce que les humains ont fait lorsque Ca s’est produit.
- Non ! bien sur que non ! je sait très bien ce qu’ils ont fais.
Le père se leva, enfila une veste et s’avança sur près de la porte d’entrée.
- bon ! je dois aller. Profite bien de ta journée de congé.
- Salut papa ! à ce soir.
John observa son père partir et déjeuna un peu. Tous en mangeant il repensait à ce que son père lui avait dit. A Ca.
Lorsque Ca avait commencé, les humains ont essayés de contrôler la situation mais Ca s’était répandus et Ca leurs avait fait peur. Alors ils ont préférés partir, en détruisant tous sur leur passage, tuant ceux qui avaient étés toucher par Ca, comme pris de folie.
Mais si tous le monde à l’époque avait écouter ne serai-ce qu’un peu les scientifiques, ils auraient vite compris que nous ne représentions aucune menace, on avaient pus assister à la plus sombre facette de l’homme, sa réaction envers ce qui lui est inconnu.
Sortant de ses pensées, John se dit qu’il valait mieux qu’il occupe sa journée à des choses plus agréable avant de partir vers l’Eurasia et vers le Mur.
L'esprit c'est comme un parachute: s'il reste fermé, on s'écrase.
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