Corrsk a écrit:Le problème, c'est qu'au milieu d'un brasier ca serait difficiles de repérer quoi que ce soit à l'infrarouge. Et un détecteur de pulsion cardiaque semble appropié pour une unité se battant au combat rapproché (Pas besoin de visé précisement avec eux en plus)
L'infrarouge actif n'est pas du tout calibré comme l'infrarouge passif, la chaleur ne devrait donc pas causer trop de problème. A ma connaissance, le système est utilisé par les pompiers, justement parce qu'il permet de voir à travers la fumée.
Corrsk a écrit:Logiquement les FaaZ ne se balladent pas seuls. Mais il y'à juste un système qui permet de recalibrer l'arme si ca bloque. (Comme un fusil qui s'enraye)
Plus un matériel est sophistiqué, plus il a tendance à tomber en panne, et pas le contraire. C'est la raison pour laquelle les armes les plus efficaces sont celles qui sont fiables et solides, pas celles qui sont précises ou puissantes. Et puis, c'est les types en armure qui sont censés soutenir les autres, pas le contraire. A voir donc.
Corrsk a écrit:Vue que c'est une armure proche du corp, ca serait dur d'activer quoi que ce soit de l'interieur. Le casque se retire "facilement" (pas besoin de tournevis non plus, mais faut deux mains, et le vouloir) Sinon pour le reste faut au moin un collègue pour retirer l'armure.
D'où l'intérêt d'avoir ses deux mains valides. Dangereux ton truc
Les militaires en général savent comment retirer certaines partie de l'armure (Casque, "botte", gants, avant bras, plaques aditionnels). Mais les techniciens sont les seules à pouvoir la retirer entièrement (Faut un minmum d'outils pour retirer le tronc et les jambes)
Du coup, t'as l'air d'un con quand le type a pris une balle dans le buffet et que le médecin doit accéder à sa poitrine. "Hé, les gars, où vous avez mis l'ouvre-boîte ? Ramirez a pris un pruneau !"
Corrsk a écrit:Transport: Par camion ou hélicoptère pour les petites escouades.
La batterie est dans le "sac blindé" (Qu'on voie dépasser du dos) l'eau, c'est comme pour un Avon-S10, si besoin est, tu peut utiliser une paille. Pour la nourriture par contre faut retirer le casque.
Les répartions se font grace aux techniciens.
Du coup, ils sont très dépendants de la logistique, au moins autant qu'un avion ou un blindé. Et dans la mesure où ils sont peu mobiles par eux-mêmes, ça veut dire avoir les techniciens proches de la ligne de front, donc vulnérables. Ca peut être un énorme point faible.
Corrsk a écrit:C'est vrai que j'ai zapper ce coter.
Lorsque tu conçois une unité militaire, il faut d'abord te demander quelle est leur utilité. Dans le cas présent, ils sont a priori utilisés comme des pionniers d'assaut : généralement de l'infanterie lourde armée de lance-flammes, mitrailleuses, lance-roquettes antichar et explosifs, chargée d'attaquer les fortifications adverses, et entraînée au déblaiement d'obsacles (mines, débris, carcasses de véhicules, barbelés, défenses antichar).
Or donc, ils ont intérêt à ne pas croquer une noix plus dure qu'un zombie : un lance-flammes n'a qu'une portée de 30 à 50 m maximum, avec du carburant pour trente secondes de tir maximum. Contre de l'infanterie ouvrant le feu à 400m avec des mitrailleuses, c'est un peu léger.
Un autre point à développer aussi, c'est l'utilisation d'armes incendiaires dans un lieu fermé. Je te suggère de te renseigner sur le travail des pompiers pour mieux comprendre les contraintes qui vont avec.
Dès le premier tir de lance-flammes en lieu clos ou souterrain, tout ce qui est inflammable prend feu. L'incendie se propage rapidement, absorbant tout l'oxygène, ce qui rend l'air irrespirable. La fumée extrêmement dense ramène la visibilité à quelques centimètres, même avec une lampe.
Puis la chaleur monte, et devient rapidement insoutenable, au-delà de 80 voire 100°. A ce stade, soit l'armure peut repousser les limites de la technologie et de la physique, soit son occupant cuit tranquillement dedans en l'espace de quelques minutes. Le délicat matériel électronique peut souffir de ces conditions extrêmes.
Evidemment, les soldats non-équipés d'armures doivent rester à grande distance, laissant leurs collègues sans soutien. Et si par malheur des munitions sont prises dans les flammes, elles explosent en arrosant la zone d'éclats.
Bref, un combat dans un environnement comparable à l'incendie du tunnel du Mont-Blanc, ça demande du super, super matos.