https://wolfeternal-roman.tumblr.com/ ProloguePar une nuit noire en plein milieu d'une sombre et immense forêt, se trouvait une tour. Une tour aux briques noirs et aussi grand que les arbres de ce bois. Cependant, cet endroit avait aussi ses histoires, qu'on pouvait aussi dire qu'elle était interdite d'accès. Une ancienne légende, dans cette lande, était racontée depuis la création même de ce monde. «Elle est maudite», «quiconque y entrera n'en sortira jamais».
C'était tout à fait naturel que personne n'osa jamais y rentrer, même pour les «voyageurs», ou les créatures des rêves. Ce message était assez préventif pour leur couper l'envie de venir s'y aventurer.
Tout le monde le savait, mais une seule personne eut la mauvaise idée de rompre l'interdiction.
Sortant de l'obscurité, entre deux arbres morts, une silhouette s'approcha. Elle avait traversé toute la forêt pour pouvoir s'y aventurer. Ayant pu esquiver les affreux cauchemars que ce bois abritait. Elle était maintenant face à cette affreuse tour.
D'en bas, elle avait l'air interminable, on aurait pu dire qu'elle montait jusqu'au ciel . Un sentiment bien étrange puisque de l'extérieur de la forêt, c'est à peine si on pouvait la voir. Aurait-elle alors grandi? Ridicule comme question, du moins, c'est ce que pensait notre jeune intrus. «Comment une tour pourrait-elle se mettre à grandir spontanément? »
Cette silhouette se gratta le menton, l'air interrogatif. Etait-ce une bonne idée que d'entrer? Quelle question ! Elle avait déjà faillit se perdre dans cette forêt, elle ne pouvait pas faire marche arrière. Elle s'approcha à tâtons, et mit la main sur la poignée. La porte grinça au fur et à mesure qu'elle l'ouvrit. Et quand ce fut le cas, elle ne put voir ce qu'il y avait à l'intérieur.
Une obscurité monstrueuse jaillissait presque, empêchant quiconque de pouvoir voir la moindre parcelle de l'intérieur de la tour. Du moins… de l'extérieur.
L’intrus s'interrogea sur le moment, il est vrai que les légendes sont toujours faites d'une part de vrai. Et si, en y entrant, il ne faisait que se condamner ? Il n'eut cependant pas le temps d'y réfléchir car alors qu'il reculait d'un pas, réfléchissant sur ce qu'il allait faire qu'il sentit deux mains faire une pression sur ses omoplates. Et alors qu'il voulut se retourner, il fut projeté dans la tour, et la porte se referma derrière lui, le laissant seul, enfermé à jamais.