Ca fait un bout de temps que j'y travaille, et que du coup ça me titille de vous présenter mes oeuvres.
J'espère que certains auront le courage de tout lire, d'autant que ce ne sont là que des extraits de ce qui a déjà été créé...
Merci à ceux qui auront le courage de tout lire, j'attends impatiemment vos critiques constructives.
Pour commencer, voici la moitié du premier chapitre de l'histoire de mon personnage dans WoW. Pas très furry, mais quand même Taurène, j'espère qu'elle aura sa place ici.
Le soleil brillait, réchauffant de ses rayons la terre encore fraîche de rosée. Déjà, le village s’activait, car aujourd’hui était un grand jour. Cairne Sabot-de-Sang, le chef de la tribu taurene, rendait visite au village portant son nom.
Les tables avaient été dressées autour du feu de joie, et des chasseurs étaient partis tôt pour rapporter suffisamment de viande, consommée sans modération durant les banquets. L’esprit était à la fête, et les adultes étaient bien trop occupés pour prêter attention aux taurenons qui jouaient librement aux alentours du village.
Dans les hautes herbes, quelque chose bougeait. Non pas un insecte, ou un oiseau prenant son envol. Pas plus qu’une plante ou un arbuste bercé par le vent. Non. Ce quelque chose avait toute l’allure nonchalante d’une queue battant paresseusement les airs, et dont le propriétaire ne semblait pas inquiété. Tout dignes qu’étaient les taurens, il était un âge où il y avait des choses bien plus importantes à faire que de s’inquiéter pour son amour propre, une queue en l’air fut elle du plus ridicule.
Et ce quelque chose de si important, la petite taurene était bien décidée à l’accomplir. C’est ainsi que, rampant à travers les herbes en prenant bien garde à ne pas se faire repérer, se tenant dans le sens du vent, elle s’approcha d’un trotteur qui grattait le sol à la recherche de sa pitance.
L’animal, faisant bien son mètre cinquante de haut, aux pattes longues et robustes, pourvues de griffes luisantes pouvant déchirer d’un coup le gosier d’un loup par trop entreprenant, d’un bec tout aussi acéré, était une proie délicate pour les jeunes chasseurs. Mais pas pour cette petite taurene. Sure de son coup, elle avançait, observant, s’arrêtant par à coup, modifiant sa trajectoire en fonction de la brise changeante et des aléas de l’animal.
Elle se figea, attendit. La terre vibrait sous la marche de tous ses habitants, et elle sentait en elle ce lien qui les unissait. En laissant vagabonder son esprit, elle aurait pu tour à tour partager la joie du festin d’un clan de fourmis à quelques mètres d’elle, la détresse de jeunes rapaces, quelque part sur les hauteurs, qui attendaient le retour de leur mère, partie chasser, la faim d’un loup solitaire qui errait aux abords des chemins, espérant tomber sur plus faible que lui… Mais l’heure n’était pas à l’oisiveté. Aussi fort que fut l’appel de la terre, elle résista, concentrant son esprit sur la marche du trotteur.
Et quand celui-ci plongea le bec dans la terre, ayant repéré sa proie, elle n’hésita pas une seconde et lui sauta dessus, enroulant ses deux bras maigres autour du long cou de l’animal, enserrant le puissant poitrail entre ses cuisses.
L’animal hurla, se débattit, agitant du mieux qu’il pouvait ses deux moignons d’ailes, trop courtes pour voler, sautant, lançant des coups de pattes et de becs frénétiques que la jeune taurene évita de justesse. Elle tint bon, serrant du plus fort qu’elle le pu. Plus affolée que téméraire, elle poussa un cri quand le trotteur, dans un dernier élan d’espoir pour faire chuter sa cavalière, s’élança à toute allure, enfonçant ses griffes profondément dans la terre pour se propulser par de grands bonds puissants.
Et c’est ainsi qu’elle atteignit le village, juchée sur sa drôle de monture. Les uns s’écartèrent, ébahis, sans trop comprendre ce qui arrivait, d’autres n’eurent pas cette chance et, pris par surprise, furent piétinés par l’animal fou de terreur.
Il pénétra plus avant dans le village, poursuivit par des cris et des jurons, et finit par trébucher sur l’un des bancs que venaient de déposer les villageois. S’allongeant de tout son long, l’animal fit dégringoler la petite taurene qui roulis-boula jusqu'à atterrir au pieds du grand totem sacré, gardien du village, cul par-dessus tête.
Elle souffla sur sa queue, qui lui masquait la moitié du visage, pour distinguer, au-delà du nuage de poussière qu’elle avait soulevé, Moothata l’Ancienne qui assénait un coup de balai sur le crâne de l’animal, si puissant que le manche se brisa. Le trotteur, qui venait à peine de reprendre ses esprits, était maintenant étourdi. Il fit un pas en avant, puis, se retournant, il s'effondra.
Et voici un extrait de l'histoire de mon fursonna.
- Undo, je te présente Khovü, il est nouveau, alors occupe toi de lui, O. K. ?
La dingo l’examina de la tête aux pieds. Il était jeune, presque autant qu’elle, mais semblait déjà expérimenté. Elle su dès cet instant que s’entendre avec lui serait plus que difficile. Il semblait la juger sévèrement, comme si l’idée qu’une femelle puisse atteindre un grade au sein du groupe était impossible à admettre.
Les pattes croisées, les bras derrière la tête, elle avait tout de la gamine écervelée. Elle n’en était pourtant pas une. Par principe, elle adoptait cette attitude lorsque les choses allaient bien, elle colmatait ainsi la brèche qui s’ouvrait entre les membres du groupe.
Chacun s’en faisait pour elle, et en oubliait les différences de l’autre.
Il n’était pas rare que les conversations tournent autour d’elle, étant la plus jeune d’entre tous, la seule femelle, mais aussi l’un des membres actifs et importants de la G. P. L. L. (Groupement Pour La Liberté), qui s’étendait aux quatre coins du globe.
Khovü promettait de changer tout cela.
Depuis sa naissance, et jusqu’à 17 ans, il avait combattu pour l’armée avant d’être grièvement blessé à la patte et de recevoir son congé définitif. Aujourd’hui rejeté par ceux qui l’avaient élevé, simple machine à tuer, il avait été recruté par Histak, l’Ancien, pour faire partie de l’équipe de Undonielle.
Celle-ci se redressa pour mieux le regarder. Il se tenait debout, droit, imperturbable, immense, tout le contraire de cette jeune fille frêle et chétive.
Tous deux étaient orphelins. Mais là où Undonielle avait reçu de l’affection, de la part de tous les membres du groupe qui l’avaient élevée comme leur propre enfant, Khovü n’avait été élevé que comme une arme. Il ne semblait pas connaître les relations sociales, encore moins avec une femelle, dont le rôle dans les armées était plus que souvent médiocre.
Elle soupira.
- Pfff… Encore un chien de garde… Quand donc l’Ancien recrutera t’il des gens vraiment utiles (elle insista sur ce mot) plutôt que de gros tas de muscles sans cervelle?
(...)
Au son de sa voix, Khovü se raidissait. Il découvrit ses crocs, agacé par cette femelle qui lui parlait tout comme à un imbécile. Pour qui se prenait elle?
Elle le toisa de la tête aux pattes, et pouffa.
- En fait tu n’es pas si grand pour un chien de garde! Dit elle en riant à gorge déployée.
Il n’en fallu pas plus pour que la fureur contenue du dingo explose.
D’un geste, il lui attrapa le bras et le lui plaqua dans le dos, lui arrachant un cri de douleur. Il allait lui déchirer la gorge de ses longs crocs acérés quand celle-ci se tordit un peu plus en se baissant, de manière à se retrouver le museau sous la gorge de Khovü.
Cette position, très douloureuse pour son bras qu’il ne lâchait pas, lui permit de bloquer ses crocs sur la gorge du jeune mâle.
Ils restèrent ainsi quelques secondes paraissant interminables, Khovü tirant et tordant le bras de Undonielle pour la faire lâcher prise, elle enserrant ses grands crocs sur la gorge du dingo.
- Eh, arrêtez ça tout de suite! Hurla un guépard en pantalon kaki qui débouchait d’un couloir perpendiculaire. Undo! Et toi le nouveau! Ca suffit!
Alertés par les cris, d’autres membres du groupe arrivèrent en courrant, et séparèrent les deux adolescents.
Undonielle geignit en sentant son épaule démise, tandis que Khovü restait imperturbable, le sang de ses plaies tombant sur le sol blanc. Les poils de leurs nuques étaient toujours hérissés, leurs regards foudroyants et haineux.
- Viens, je vais examiner ça… Lui dit le Professeur Burlof, un grand chien gris, en la tirant à l’écart.
Pour les plus courageux... Merci de votre atention, et à vos claviers!
Dernière édition par Undonielle le 29 Nov 2008, 14:57, édité 1 fois.
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