Voici enfin un nouvel ensemble de poèmes, ou le thème principal qui est abordé est la nuit.
Nuit blanche.
Je ne dors pas, mes yeux disent non. La lune se couche déjà, j'ai sommeil. Pourquoi cette soudaine insomnie?
Je cherche dans mes pensées l’erreur, Elles sont confuses, la voilà la raison. Je ne peux pas faire le tri dans tout ça. Elles se bousculent sans cesse, dans ma tête.
Est-ce que j’ai trop voyagé ces temps-ci? Est-ce que je pense trop a chercher l’amour? Est-ce que c’est simplement l’ennui quotidien? C’est juste que je pense a trop de choses a la fois. Je devrais prendre un verre de lait, ça ira mieux là. Un lait blanc, tout comme cette nuit là, insomnie, va t’en.
Va t’en d’ici et laisse mon corps en paix, je veux des forces pour demain. J’en ai besoins pour voyager et voler dans les cieux de l’aube montante.
[Nuit du dragon-paresseux, mardi vingt-trois octobre, minuit six]
Nuit d’autre part
La nuit est belle, vue de chez soi, mais elle l’est encore plus ailleurs. Voyagez donc, voyez là défiler sous toutes ses facettes et ses beaux angles.
Que vous alliez en montagne, en mer. Posez vous, prenez le temps d’observer. Au moins les étoiles, juste leurs lueurs… Peut-être la lune aussi, la pleine ou non.
De mon côté, je me pose sur les falaises, et je chante pour la belle nature nocturne.
De mon côté, je dépose mon emprunte là. Partout ou la nuit est avec moi, souvenirs.
De son côté, elle m’embrasse avec sa lumière, celle que le soleil lui donne, pour la partager .
De son côté, elle danse calmement avec le ciel, avec les étoiles, et les roches qui lui disent bonsoir.
C’est beau la nuit, peu importe comment on la voit, c’est beau… Elle ne cesse de nous impressionner à chaque fois qu’elle pointe le bout de son nez.
[Nuit du dragon-paresseux, mardi vingt-trois octobre, dix-sept heure trente-six.]
Nuit calme.
C’est doux, c’est tendre, j’aime être dedans! Ces draps font ma nuit, et mes beaux rêves, mon sommeil, et mes moments en amoureux. Moi et lui, ensemble à rêver l’un de l’autre.
On rêve de nous deux combattant des monstres, avec pour seule arme, notre bel amour éternel. On se bat parfois pour gagner un palais en or, parfois pour un vaisseau aux couleurs magenta.
Quoi qu’il en soit, chaque rêve est quelque chose, unique et merveilleux, émouvant ou dramatique. Simple paysages, ou lieux cristallisé et colorés, peu importe tant que j’en rêve avec lui, seulement.
Je veux juste rester avec lui, dans ces rêves-ci, parce que il est tout pour moi.
[Nuit du dragon-paresseux, jeudi vingt-cinq octobre, vingt-trois heure quarante-six]
Nuit et orage.
Je l’entends toner, ce son, cet impact. Cette soudaine lumière dans l’obscurité. Ça fait peur, mais ça me passionne. L’orage et moi, c’est comme des amis.
Je me met devant ma fenêtre, et… J’attends qu’il me réponde, après? AWOOOOOOOOOOOOOOOOO C’est plus fort que moi, pas possible d’y résister.
Je dois hurler, je dois, je veux répondre! Je veux partager ma discussion avec les éclairs! Qu’on sache que l’orage et moi, c’est comme deux vieux amis.
Malgré la peur que certains ressentent, lui et moi on échange, on se raconte nos journées. Il me parle des terres qu’il a frappé, je lui parle de mes aventures, et de moi.
[Nuit du dragon-paresseux, vendredi vingt-six octobre, deux heures cinquante-sept]
Nuit de guerre.
C’était inattendu, ils ont frappé vers minuit trente, quels lâches. La plus part des forces furent tuées moi j’ai combattu avec ma hache.
Les généraux sont partis très vite d’ici les murailles ont très vite été démolie notre si belle et grande armée, ramollie puis la bataille fut achevée, c’en était fini.
J’ai juste cherché a retrouver les survivant, ceux qui peuvent revivre une telle horreur une seconde fois, je commence à avoir peur.
Je veux les protéger, mais pour ça, on va devoir fuir loin d’ici, il faudra juste espérer qu’on en ressorte vivants.
[Nuit du dragon-paresseux, lundi vingt neuf octobre, une heure seize.]
Caverne des nuits cristallisées
Il pleut dehors, et je suis bien obligé d’y rester, sinon je vais être trempé. Cette caverne m’intrigue vraiment. Je devrais avancer dedans autant faire quelque chose de cette nuit là.
C’est étrange, la roche n’est plus la même, on la croirait couverte d’une sorte de verre maintenant, et plus je vais loin, plus ça semble transparent.
J’entends quelque chose, on dirait que c’est de l’eau qui coule, une rivière sous terre? J’approche le bruit, doucement, là. Hein? Mes pattes se sont faites mouillées? C’est… oh? Mais c’est tellement beau ça!
J’entre dans une belle caverne aux milles couleurs vives et multiples, chaque pas et tout change, elle est remplie de cristaux.
Je n’ai jamais vu une telle beauté.
La rivière que j’ai entendu est une source chaude.
C’est agréable, un beau paysage, une source chaude en plus, j’adore. Que de détente en ce lieu, je vais… Je vais m’y endormir pour la nuit.
Je vais y revenir avec lui, il va aimer cet endroit.
[Nuit du dragon-paresseux, lundi vingt-neuf octobre, treize heures trente-six]
Une nuit dans la station.
On pourra dire ce qu’on veut sur cette station, mais la vue d’ici est tout simplement une merveille. Peut-être, il n’y a que du bruit ici, mais c’est un mal pour un bien titanesque.
Les étoiles sont par millions ici, et voir ces planètes d’en haut ça nous fait réaliser qu’on est très petit dans un monde a la taille de millions de soleils réunis là.
Que ce soit ces planètes désertes ou alors les volcaniques ou les cryogéniques, tout ces paysages n’attendent que leur explorateur.
Je suis celui-ci, et ces planètes sont mon terrain de jeu, mais je m’oblige a y aller la nuit, c’est encore plus beau.
Mon vaisseau n’attends plus que moi ma prochaine destination m’attends.
La nuit d’ici semble être très courte.
[Nuit du dragon-paresseux, mardi trente octobre, onze heures cinquante-deux.]
Vivement la nuit…
ça fait depuis treize heure que j’attends cette ombre et sa jolie lueur dans les cieux, elle, là, qui accompagne ces belles nuits d’ici.
Pas la moindre trace d’étoiles, et pas non plus de couché de soleil. Je me demande vraiment si elle joue a cache cache. Peut-être, la nuit semble joueuse en ces temps.
Pas de trace d’elle depuis trois jours, dommage moi qui était venu là haut pour la voir. Mais attends, j’avais oublié qu’on était au pôle nord! C’est les six mois de jours! Zut.
[Nuit du dragon-paresseux, mercredi trente et un octobre, une heure trente.]
Les étoiles et les montagnes…
Voir qu’elles montent haut et qu’elles côtoient le ciel et son sombre drap de nuit, moi ça me fait planer, rien que m’imaginer sur leurs sommets, je…
Je m’imagine sur la frontière entre nocturne, terre, ciel, et ces étoiles.
Je monte sur leurs sommet via les miracles de l’imagination, le paysage est beau, au dessus des nuages le monde est un verre de lait.
Je me pose sur la frontière entre nuages, air frais, lueurs et lune.
Je m’y crois comme si c’était vrai, je suis léger, et je ne sens plus mon corps, il se relâche subitement, je tombe trop bas.
Je suis dans la frontière entre rêve, cauchemar, réalité, et… Une chute. Je me réveille… je suis sauvé.
[Nuit du dragon-paresseux, samedi trois octobre, deux heures cinquante-deux]
Vivre sans elle?
Non, on en a besoins, besoins de son voile de cécité imposé, aussi de sa couverture de magie, nuit. Vivre sans toi n’est pas possible.
De plus, le monde est plus beau avec toi le recouvrant de tes airs de reine, reine des lieux quand le clocher sonne les quatre zéros, ou comme je dit, l’appel de Morphée.
Mais il faut bien que ça cesse et laisse place au jour, tu dois partir malheureusement, même mon cœur en souffre, et mes rimes ne sont plus en ton absence, qu’elle est longue.
Oui et non, on peut vivre sans elle. Il nous faut ce cycle ou la lumière et les ténèbres s’échangent leurs places, sinon… ça en est fini de nous.
[Nuit du dragon-paresseux, samedi trois novembre, seize heure quarante-sept.]
La dernière avant le retour.
C’est demain, on y retourne dans cette routine des stylos et des classeurs, tant mieux à vrai dire, mes jours était longs tout comme ce vers-ci qui semble dépasser ses limites…
Je pourrais enfin retrouver les joies de devoir courir partout dans ce bâtiment, devant aller ici, là-bas, en haut, dehors et je ne sais même plus encore.
En attendant, laissez moi avec. Laissez moi faire ma dernière discussion avec sa sphère qui luit tard, et très tôt à la fois.
Je veux qu’elle soit parfaite pour que la journée de demain se passe tout aussi bien que elle… la nuit.
Dormez bien, et, savourez la tant que vous le pouvez, demain, c’est le retour.
[Nuit du dragon-paresseux, dimanche quatre novembre, dix-sept heure quatorze.]
_________________ It's not fair, it's not right, There's no reason to fight But still that is our daily lives Guns loaded, blind hatred, no eyes that are kind And no sleep at night
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