Un article du Monde vient de rendre compte brièvement - et un peu tardivement aussi ! - de l'exposition du Lieu Unique :
NANTES ENVOYÉE SPÉCIALE - Chacun ses fantasmes. Il en est certains qui, paraît-il, aiment à s'attifer de déguisements d'animaux synthétiques pour mener, cachés, une vie débridée. On les appelle les furries : un collectif déjanté réunissant de grands gamins qui se sont choisi pour avatar un lapin géant ou un attendrissant saint-bernard. Longuement rencontrées par les artistes Alain della Negra et Kaori Kinoshita pour construire avec eux un film étonnant, ces peluches humaines font partie des stars de l'exposition "Safari", une chasse pas à court d'idée qui explore, jusqu'au 4 septembre, au Lieu unique de Nantes, l'imagerie animale dans l'art contemporain. [...]
Quelques remarques :
- encore cette confusion entre
furries et
fursuiters, décidément !
- "fantasmes" ? "vie débridée" ? La journaliste du Monde se serait-elle un peu trop bien renseignée sur le fandom, découvrant le yiff, etc. ? Mais à ce moment-là, on peut juger qu'elle en a soit trop dit, soit pas assez !
En tout cas, à moins qu'elle n'ait fait quelques recherches après coup, je me demande comment elle a pris conscience de cet aspect-là du fandom à travers l'exposition du Lieu Unique... encore que j'aie ma petite hypothèse là-dessus.
En effet, certains des flyers présentant des artistes furry et laissés en libre accès sur la table basse près de la fresque de Rimou et Leeden étaient relativement... disons, olé-olé !
(D'ailleurs, je crois me souvenir que quand nous y étions - c'était le samedi 16 juillet, après-midi, pendant que les deux Hââârtistes sus-cités s'attelaient à leur labeur mural, notre ami Angels avait en toute hâte soustrait ces flyers tendancieux à la vue d'une visiteuse un peu trop collet monté, ou un peu trop jeune pour ce genre de choses, je ne sais plus. ^^')
- sinon, on peut trouver le reste de la phrase un léger poil condescendant ("collectif déjanté", "grands gamins"...), mais ce n'est pas le défaut le plus rédhibitoire de cet article. Je dirais même qu'il y a du vrai là-dedans.
